Tout le monde n'a d'yeux que pour Keylor Navas ce jeudi. Auteur d'une immense prestation, avec 9 arrêts au compteur, dont un penalty de Lionel Messi repoussé peu avant la pause, le gardien du Paris Saint-Germain a été le grand bonhomme (voir article ici) du nul obtenu face au FC Barcelone (1-1), mercredi, lors du 8e de finale retour de la Ligue des Champions.
Mais derrière l'ancien gardien du Real Madrid, un autre joueur francilien a affiché un beau visage : Abdou Diallo (24 ans).
Diallo a colmaté les trous
Remplaçant au coup d'envoi, le défenseur polyvalent a été lancé par Mauricio Pochettino juste après la pause pour prendre le relais de Layvin Kurzawa, très décevant durant 45 minutes et fautif sur l'action du penalty manqué par La Pulga. Une entrée qui a rapidement porté ses fruits. A l'image de nombreuses séquences lors de la double confrontation contre Manchester United (1-2, 3-1), durant la phase de poules, l'ancien joueur du Borussia Dortmund a défendu en avançant pour éviter que ses adversaires ne prennent plus leurs aises dans sa zone.
Sa présence sur le terrain a d'ailleurs changé beaucoup de choses. Sergino Dest s'est montré beaucoup moins en réussite sur ses montées et cela a poussé les Barcelonais à attaquer de manière plus prononcée du côté d'Alessandro Florenzi, qui a été particulièrement mis à contribution en seconde période. Grâce à ses interventions rugueuses mais justes, à sa faculté à temporiser pour attirer ses adversaires et relancer proprement vers l'avant, Diallo a soulagé son équipe pour éviter de subir les mêmes assauts que lors du premier acte.
Le Français a du caractère
Au-delà de sa performance rassurante, Diallo affiche une force de caractère qui contraste avec la fébrilité chronique de certains de ses partenaires. Ses mots après le match attestent de cette mentalité qui peut faire la différence au sein du groupe parisien. «On est un petit peu déçu parce que, dans le contenu, on aurait aimé faire beaucoup mieux, dans les sorties de balle, dans les attaques… Mais bon, parfois, on souffre et il faut savoir souffrir et ne pas perdre quand on souffre. C'est ce qu'on va retenir ce soir», a souligné le Français, pas totalement satisfait, pour PSG TV.
De son côté, l'entraîneur argentin, qui a pu le voir de près depuis le bord de la touche, a forcément apprécié cette grinta chez son joueur. «C'est ce que l'on attend d'un joueur que l'on fait entrer en jeu. Dès qu'il est entré, il a eu un impact énorme, dès ses cinq premières minutes de jeu. Sa performance a été d'une grande aide pour obtenir le grand résultat du soir», s'est félicité le technicien parisien. Une copie de bonne facture qui pourrait propulser Diallo dans le onze de départ pour les prochaines grandes échéances ? La possibilité est grande.
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