Arrivé cet hiver à l'Olympique de Marseille, Arkadiusz Milik peut-il partir dès cet été ? Prêté jusqu'en juin 2022 par Naples avec une option d'achat fixée à 8 millions d'euros, l'attaquant dispose d'un avenir très incertain au sein du club phocéen.
En effet, l'international polonais disposerait d'un gentlemen's agreement avec l'OM pour éventuellement partir lors du prochain mercato dans l'hypothèse d'une offensive, estimée à 12 millions d'euros, d'un cador italien.
Milik entretient le mystère…
Et justement, comme nous vous l'indiquions mercredi (voir article ici), la Juventus Turin penserait d'ores et déjà très sérieusement à lui. Dans ce contexte, l'avant-centre de 27 ans a accordé un entretien au quotidien L'Equipe ce jeudi et a accepté de répondre sur son futur. «Je suis à l'OM aujourd'hui et je ne pense qu'à l'OM», a-t-il assuré.
«Bien sûr, j'ai des rêves, et je veux jouer dans les meilleurs clubs du monde. C'est mon objectif. Donc, je me dis : demain, après-demain, que dois-je faire pour être dans ces clubs-là dans deux ans ? Peut-être dans deux mois ? Le chemin, c'est de donner 100% chaque jour, être prêt à chaque match, et progresser. Dans le foot, deux mois, c'est beaucoup, et deux ans, c'est énorme», a continué Milik. Pour l'OM, il y aurait aussi une énorme différence entre garder le natif de Tychy, auteur de 4 buts en 7 matchs toutes compétitions confondues, deux mois ou deux ans…
… mais veut rester dans les mémoires
Malgré ce discours assez flou sur ses intentions, l'ancien Napolitain a tout de même affiché son envie de marquer l'histoire de l'OM. «Je veux jouer dans les plus grands clubs. Nous verrons. Pour l'instant, je veux me montrer ici, et je veux qu'on se souvienne de moi à Marseille. Je veux que les supporters se souviennent de mon nom, comme d'un 'grand attaquant'», a-t-il affirmé. De plus, Milik n'oublie pas aussi que Marseille l'a sorti d'une vraie galère à Naples et devrait lui permettre de disputer l'Euro avec son pays dans quelques mois.
«Marseille est un grand club aussi. (…) L'été dernier, le Napoli me dit que soit je prolonge, soit je pars. Moi, je voulais découvrir autre chose, je voulais partir. Finalement, pendant l'été, les choses ne se déroulent pas comme je l'avais espéré, la pandémie n'a pas aidé. Et, en janvier, Marseille a été le club qui m'a le plus voulu. Je me suis dit que c'était une bonne option pour moi, de venir ici et de jouer. Je ne me voyais pas attendre encore jusqu'à l'été prochain. J'aurais été libre et j'aurais pu partir pour un plus grand club, peut-être. Mais ne pas jouer du tout pendant un an, c'était trop», a terminé le buteur. Alors que le président phocéen Pablo Longoria assure avoir la main sur ce dossier, l'avenir de Milik risque encore de faire beaucoup parler dans les semaines à venir…
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