Plus que jamais, Neymar (29 ans) est parfaitement installé au Paris Saint-Germain. Cela n'a pas toujours été le cas depuis son arrivée, en août 2017, puisque l'attaquant du brésilien, en froid avec une partie des supporters, avait réclamé son retour au FC Barcelone, deux ans plus tard. Un come-back qui n'a pas été possible pour plusieurs raisons.
Le transfert de Griezmann a pesé
Dans un entretien accordé au Daily Telegraph, Eric Abidal a expliqué pourquoi le dossier est tombé à l'eau. Celui qui occupait le poste de directeur technique au moment des faits assure que l'affaire aurait pu être bouclée. «Dix jours avant la fin du mercato, je suis allé à Paris pour parler avec Leonardo. J'étais avec Oscar Grau et on a parlé de Neymar. Si le CEO se déplace, c'est qu'on peut le signer» , a d'abord indiqué l'ex-Bleu.
Seulement, le transfert d'Antoine Griezmann, recruté pour 120 millions d'euros à l'Atletico Madrid et entériné plusieurs semaines avant les premiers états d'âme de Neymar, a compliqué la tâche de la formation catalane. «Si on n'avait pas signé Griezmann avant, je pense qu'on aurait resigné Neymar à 100% car c'était ce dont on avait besoin. L'équipe avait besoin d'un vrai ailier. Le président a décidé de signer Griezmann» , a poursuivi l'ancien latéral gauche.
Un historique lourd
Pour enfoncer le clou, Abidal a affirmé que les tensions entre le Parisien et le vice-champion d'Espagne, qui s'étaient déjà rencontré devant le tribunal pour une primer non-versée avant son départ pour la capitale française, n'ont pas arrangé les choses. «L'un des arguments contre la venue de Neymar était qu'il avait un procès contre le club, donc ce n'est pas facile. Ils ont dit qu'il devrait arrêter la procédure judiciaire s'il voulait revenir. Ce n'était pas mon problème, car je n'étais pas au club lorsque ce litige s'est produit. À mon avis, je pouvais signer le joueur, mais cela ne s'est finalement pas fait» , a rajouté l'homme de 41 ans. Pour le plus grand bonheur du PSG, qui va prochainement annoncer la prolongation de sa star jusqu'en juin 2026.
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