En l'espace d'une semaine, le football européen a connu toutes les émotions. Dans la nuit de dimanche à lundi, 12 grands clubs européens ont annoncé la création d'une Super Ligue, visant à protéger les intérêts des cadors.
Avant de faire machine arrière deux jours plus tard, devant la gronde des supporters et autres observateurs. Dans le même temps, l'UEFA a présenté sa réforme de la Ligue des Champions, prévue pour 2024.
Gündogan dézingue la nouvelle C1 !
Un changement radical qui prévoit notamment le remplacement de la phase de poules par un mini-championnat, avec 10 matchs face à 10 adversaires différents pour chaque équipe, mais aussi des barrages pour les équipes classées entre la 9e et la 24e position avant les 8es de finale. Inévitablement, ce projet, qui ajoutera donc des matchs européens au calendrier clive, suscite déjà de premières critiques.
De la part notamment du milieu de terrain de Manchester City Ilkay Gündogan, auteur d'un coup de gueule. «Avec tout ce qui se passe autour de la Super Ligue... Pouvons-nous aussi parler du nouveau format de la Ligue des Champions ? De plus en plus de matchs, personne ne pense aux joueurs ? Le nouveau format de la C1 est juste 'moins pire' que la Super Ligue. (...) L'actuel format fonctionne parfaitement, c'est pourquoi la compétition est la plus populaire du monde, pour nous les joueurs, mais aussi les fans», a déploré l'Allemand sur Twitter.
Trop de matchs, le gros problème
Des propos forts qui n'échapperont à personne, et une vision des choses partagée par l'entraîneur mancunien Pep Guardiola ce vendredi en conférence de presse. En effet, le technicien espagnol rejoint son joueur concernant la surcharge des calendriers. «À chaque fois c'est pareil. Quand l'ensemble des acteurs du football mondial recherche une meilleure qualité, le milieu du football demande lui de la quantité», a regretté le coach des Skyblues.
«Nous ne sommes pas les décisionnaires. Nous devrions peut-être demander à l'UEFA et à la FIFA de prolonger l'année. Peut-être que nous pouvons trouver 400 jours par an...», a ajouté ironiquement Guardiola. Un ras-le-bol parfaitement compréhensible devant l'afflux de blessures rencontrées aux quatre coins de l'Europe depuis plusieurs mois. Les joueurs semblent lessivés et tirent sur la corde. Et plutôt que de les protéger, les instances semblent surtout chercher à maximiser leurs profits. Un décalage bien regrettable...
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