A la veille de la demi-finale retour mardi (21h), force est de constater que les signaux sont plutôt négatifs pour le Paris Saint-Germain.
Les hommes de Mauricio Pochettino restent sur une défaite à domicile (2-1) à l'aller, et surtout sur une deuxième période totalement dominée par Manchester City mercredi dernier.
«Nous ne sommes pas des aliens»
Six jours plus tard, les Parisiens partiront donc avec l'obligation de marquer au moins deux buts. Le tout avec un Kylian Mbappé au mieux diminué, et au pire forfait, comme l'envisage l'entraîneur argentin qui s'est dit inquiet ce lundi (voir ici).
Du coup, Marco Verratti s'attend à accumuler les kilomètres à l'Etihad Stadium. «Ce qu'on doit faire pour se qualifier ? Prier Dieu (rires). Nous ne sommes pas des aliens. Il y a des moments où on va souffrir, a prévenu le milieu de terrain en conférence de presse. On joue contre l'une des meilleures équipes du monde, on sait qu'on va souffrir.» D'autant que le PSG sera privé de son récupérateur Idrissa Gueye, suspendu après son exclusion à l'aller. Mais que les supporters se rassurent, le finaliste de la précédente édition ne s'avoue pas vaincu.
Pochettino veut le ballon
Pochettino part même avec l'ambition de rivaliser avec Man City au niveau de la possession. «Oui, c'est notre intention. Ce sera un grand défi. City joue depuis cinq ans avec la même philosophie. Cette équipe a été construite pour jouer de cette manière. Nous, on essaie de conserver le ballon mais en restant équilibrés entre les phases offensives et défensives. En tout cas, demain, on est prêts à souffrir» , a répété le coach argentin au micro de RMC, en comptant sur l'enthousiasme de ses joueurs.
On a effectivement senti beaucoup de détermination dans les propos de Verratti, sûr des forces de son équipe. «On a hâte de montrer qu'on peut le faire tous ensemble, a-t-il confié. On doit être les premiers à croire en nous. Il faut qu'on rentre sur le terrain en étant prêts pour chaque duel.» Mais sans oublier la notion de plaisir. «C'est un match que tout le monde rêve de jouer. Il faut être heureux de jouer au football» , a réclamé l'Italien, peut-être conscient que la pression pourrait peser sur les épaules des Parisiens, dont la saison se jouera en grande partie sur ces 90 minutes ou plus.
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