Si le Real Madrid peut légitimement être considéré comme «le plus grand club du monde» , on ne peut pas dire que la formation espagnole respecte ce statut au moment de se séparer de ses légendes. Alors que Raúl et Iker Casillas sont partis par la petite porte, que Cristiano Ronaldo s'en est allé dans la quasi indifférence, Zinedine Zidane a lui aussi quitté la Maison Blanche, fâché, reprochant aux dirigeants leur manque de soutien. Un groupe d'icones madrilènes que pourrait bien rejoindre Sergio Ramos (35 ans).
Aucun accord trouvé
En effet, le défenseur central est plus que jamais proche de la sortie. En fin de contrat à la fin du mois, le capitaine merengue n'a toujours pas trouvé d'accord pour prolonger. Et tout porte à croire que les différentes parties ne convergeront pas dans les semaines à venir. Alors qu'il réclame un bail de deux années supplémentaires, le champion du monde 2010 ne parvient pas à faire craquer Florentino Pérez, qui en plus de ne lui proposer qu'une saison de plus, refuse de lui accorder le même salaire, estimé à 12 millions d'euros annuel.
Entre Ramos et Pérez, les relations n'ont d'ailleurs jamais été au beau fixe. Ces dernières années, les deux hommes ont souvent joué au jeu du chat et de la souris, alternant le chaud et le froid. Ils avaient même dû s'expliquer publiquement lors d'une conférence de presse exceptionnelle, il y a tout juste deux années, lors de laquelle l'ancien joueur du FC Séville, annoncé sur le départ, avait entériné le statu quo sous la pression de son président. Mais de l'eau a coulé sous les ponts et le point de non-retour semble avoir été atteint.
L'accusation de Ramos sur Pérez
Selon Onda Cero, Ramos tente de semer la zizanie au sein du vestiaire en demandant à ses coéquipiers ne pas accepter la baisse de salaire de 10% demandée par Pérez pour faire face à la crise économique engendrée par le Covid-19. La radio explique que l'Andalou suspecte son boss d'utiliser cette excuse pour financer le transfert souhaité de l'attaquant du Paris Saint-Germain, Kylian Mbappé, et non pour renflouer les caisses du club. Un climat délétère qui ne devrait clairement pas pousser Ramos à prolonger, d'autant que celui-ci a dépassé la deadline fixée par ses supérieurs pour donner sa réponse définitive.
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