L'Espagne a raté son entrée en lice dans cet Euro avec un nul concédé contre la Suède (0-0) lundi. Si les hommes de Luis Enrique ont globalement dominé la rencontre, ils ont cruellement manqué d'efficacité à l'approche de la zone de vérité.
Et sur cette partie, un joueur a particulièrement symbolisé la maladresse de la Roja : l'avant-centre Alvaro Morata.
Morata a tout raté…
Crédité d'un 3,5/10, la plus mauvaise note de ce match, par la rédaction de Maxifoot (voir Débrief et Notes ici), le joueur de l'Atletico Madrid, prêté cette saison à la Juventus Turin, n'a jamais été dans le bon tempo. Bien trop brouillon et imprécis sur le plan technique dans le jeu, le buteur de 28 ans s'est surtout signalé par ses grosses occasions ratées devant la cage.
Dans cette rencontre verrouillée par les Suédois, Morata a eu la chance de profiter de deux erreurs adverses pour se présenter devant le gardien Robin Olsen. Et à deux reprises, le résultat a été le même : une opportunité gaspillée avec un tir non cadré. Totalement à la rue, le natif de Madrid a été ainsi pris en grippe à Séville par ses propres supporters, qui n'ont pas hésité à le siffler.
Le buteur reste soutenu en interne
D'après les informations de la Sexta, l'attaquant ibérique a été particulièrement affecté par cette soirée difficile. Ses coéquipiers ont même dû intervenir dans le vestiaire pour le consoler et le défenseur central Aymeric Laporte n'a pas hésité à prendre la parole pour le défendre. «Les sifflets contre Morata ? Ce n'est pas la première fois. Il n'y a pas besoin de douter d'un attaquant comme Alvaro, qui a déjà montré beaucoup de choses. Il n'a pas été en réussite sur ce match, mais la prochaine fois, il en marquera trois et fermera des bouches. Je l'espère», a lancé le joueur de Manchester City pour Telecinco.
Même discours de la part du sélectionneur Luis Enrique. «Moi, j'ai vu quand Morata a été applaudi. C'est un grand joueur, qui fait beaucoup de bonnes choses en attaque et en défense. Il n'a pas marqué un but et doit faire avec, mais il sait gérer», a-t-il tempéré. Soutenu en interne, Morata ne dispose pas du même crédit dans les médias de son pays. Ainsi, El Mundo souligne sa «nuit horrible», Sport déplore sa performance «spécialement mauvaise face au but», alors que Mundo Deportivo lui pose une question : «Qu'est-ce que tu as fait Morata ?». Sous pression, le buteur de l'Espagne n'a déjà plus le droit à l'erreur…
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