L'OGC Nice entame un nouveau chapitre de son projet avec l'arrivée de Christophe Galtier. Au lendemain de sa signature pour trois saisons au Gym, le nouvel entraîneur niçois est revenu sur son choix de quitter Lille pour rejoindre la Côte d'Azur lors de sa présentation à la presse.
«Il était clair dans ma tête, assez rapidement au cours de la saison, que j'avais pris la décision avec ma famille de quitter Lille et le LOSC quel que soit le résultat obtenu» , a expliqué Galtier en conférence de presse, sans en dire plus sur les raisons de cette décision. Le changement de direction, avec le départ en décembre du président Gérard Lopez, auquel il a encore dédié le titre de champion de France décroché avec les Dogues, est sans doute une explication.
Un projet niçois adapté à son profil d'entraîneur
«A partir de ce moment-là, j'ai regardé les opportunités, les projets qui pouvaient m'intéresser, et j'ai rapidement pensé que le projet Ineos-OGC Nice pouvait me correspondre» , a-t-il poursuivi. «Passer de la Ligue des Champions et du titre de champion de France à Nice, ça peut interpeller, mais je sais ce que je veux, je sais où je veux aller» , glisse celui qui assure que le projet niçois est «le bon» par rapport à ce qu'il «sait faire» et «veut faire» .
«Quand j'ai pris le relais d'Alain Perrin à Saint-Etienne, on a vu où était le club et ce que j'ai pu faire. Quand je suis arrivé à Lille, on était dans une mauvaise position pour finir finalement très haut. Peut-être que je suis ce type d'entraîneur-là» , a-t-il indiqué. Galtier, qui a refusé Lyon, se voit-il davantage comme un bâtisseur ? «A Nice, on ne va pas partir d'une feuille blanche, il y a une structure, des infrastructures, un fort potentiel» , tient-il à rappeler.
Quelles ambitions ?
Une chose est sûre, l'aspect financier n'a pas été le principal critère de son choix. «La première chose qui m'a motivé, ce n'est pas l'argent, comme j'ai pu le lire pendant beaucoup de semaines. Si c'était l'argent, je ne serais plus en Europe» , a tenu à faire savoir Galtier. Il assure également ne pas faire partie «des entraîneurs qui demandent des garanties» , mais il pense pouvoir compter sur «un effectif compétitif» pour la saison à venir.
«Ce qui est sûr, c'est qu'on va travailler et qu'il y a de l'ambition» , ajoute-t-il, tout en assurant qu'il n'y a aucun «objectif précis» en terme de classement pour la prochaine saison. «Il n'y a pas d'urgence à être rapidement sur le podium. Ça se joue à pas grand-chose, à des micro-détails. On verra bien quelle sera notre saison.» A Nice, malgré ce discours prudent, on l'espère assez bonne pour décrocher une place européenne. En tout cas, l'OGCN s'en donne les moyens en recrutant l'entraîneur champion de France.
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