C'est officiel, Pierre Ménès n'apparaîtra plus dans le Canal Football Club. Le journaliste de 58 ans a en effet confirmé son départ de Canal+ après un arrangement financier.
«Ce n'est pas un licenciement, c'est moi qui ai demandé à partir» , a tenu à préciser le chroniqueur interrogé par l'AFP, avant d'expliquer les raisons de son choix.
Ménès s'est senti trahi
«Je ne me voyais pas revenir à l'antenne avec certaines personnes qui m'ont lâché de façon ignoble, a-t-il lâché. Mon honneur a été sali. Je suis en dépression. Je ne me voyais pas retravailler avec des gens qui m'ont tourné le dos au pire moment. J'ai trop de fierté, je n'aurais pas pu.» Notamment dans son viseur, Hervé Mathoux n'est pas épargné.
Les deux hommes semblaient partager une certaine complicité à l'antenne. Mais Ménès, accusé de sexisme après le reportage de Marie Portolano «Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste» , n'a pas digéré l'absence de soutien du présentateur pendant la polémique. «Lui, il était là pour faire le beau quand j'étais malade mais quand il a fallu sortir ses c..., il n'y avait plus personne, a regretté l'ancien journaliste de L'Equipe. Et le CFC, tel que je l'ai vécu cette année avec le flou autour de la Ligue 1, ne me donnait pas forcément envie de continuer.»
Iannetta l'a blessé
Pour celui qui s'apprête à lancer sa propre plateforme en ligne, à l'image de ce que réalise l'ex-animateur de beIN Sports Alexandre Ruiz, cet entretient était aussi l'occasion de régler ses comptes avec sa consoeur Nathalie Iannetta. «Elle a fait son pamphlet dans Le Monde. Elle me dédouane sans le faire vraiment. Je n'oublierai jamais le coup de fil qu'elle m'a passé quand je me suis retrouvé au coeur du réacteur. Elle m'a dit : «démissionne, c'est ce que tu as de mieux à faire» . C'est la chose qui m'a fait le plus mal» , a confié Ménès, toujours aussi tranchant dans ses critiques.
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