Présent dans les tribunes de Wembley dimanche soir, Nasser Al-Khelaïfi a dû apprécier la finale de l'Euro remportée par l'Italie (1-1, 3-2 tab).
Le coeur du président du Paris Saint-Germain battait sûrement pour la Squadra Azzurra, et plus particulièrement pour son gardien Gianluigi Donnarumma (22 ans).
Un nouveau statut pour Donnarumma
Car sauf improbable rebondissement, le héros de la séance des tirs au but va s'engager avec le vice-champion de France dans les prochains jours. Mais pendant la soirée, le dirigeant s'est forcément posé la fameuse question : comment le PSG va-t-il gérer la concurrence avec Keylor Navas ?
La tâche devient d'autant plus difficile avec les récentes performances de Donnarumma, champion d'Europe et élu meilleur joueur du tournoi. Deux titres synonymes de nouveau statut incompatible avec un rôle de numéro 2 que l'on sortirait de l'ombre en Coupe de France. C'est pourtant ce qui attend l'Italien à la reprise. En effet, la recrue parisienne partira pour environ trois semaines de vacances après sa signature. Puis intégrera le groupe aux alentours du 1er août, date du Trophée des Champions contre Lille à Tel-Aviv.
L'Italien accepte la concurrence de Navas
En avance dans la préparation, et récompensé pour ses exploits de la saison dernière, le Costaricien de 34 ans débutera donc la saison en tant que titulaire et fera le maximum pour laisser son concurrent derrière lui. Pas de quoi inquiéter Donnarumma que L'Equipe annonce «heureux de relever ce défi» . Le quotidien sportif rappelle que l'ancien portier du Milan AC souhaitait déjà venir en 2019, à l'époque où le numéro 1 provisoire Alphonse Areola était plus facile à déloger.
Le problème, c'est que les deux gardiens partagent le même agent, un certain Mino Raiola. D'où l'abandon de cette piste qui a finalement abouti deux ans plus tard, dans un scénario différent de celui prévu par Leonardo. Le directeur sportif pensait recruter Donnarumma et le prêter à la Roma. Mais ce dernier a refusé de rejoindre les Giallorossi par respect pour son club formateur. Autant dire que le MVP de l'Euro aura moins de scrupules à déloger Navas, dont les matchs seront observés à la loupe...
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