Bordeaux a évité la catastrophe. Un peu plus de trois mois après le désengagement de King Street, le club girondin a été récupéré par Gérard Lopez et son principal bailleur Fortress.
La fin d'une période trouble qui va permettre à la formation aquitaine de repartir vers l'avant. Et sans surprise, le nouvel homme fort des Marine et Blanc ne veut pas perdre plus de temps.
Le coup de pression de Lopez
A l'occasion d'une conférence de presse, l'homme d'affaires a mis les pieds dans le plat en secouant tout son monde. «Ce n'est pas que la qualité des joueurs n'est pas bonne. Il y a quand même un effectif pour faire mieux que 12e ou 14e. Si le problème n'est pas la qualité individuelle des joueurs, ni la connaissance tactique d'un coach réputé et qui a une carrière, il faut trouver le problème ailleurs. Le problème, pour nous, effectivement, c'est cette culture» , a prévenu Lopez.
«Les joueurs le savent. En deux minutes, je leur ai déjà expliqué, mais sans manquer de respect. Parce que je sais qu'individuellement il y a de la qualité. Mais c'est vrai que je ne peux pas aller au stade et accepter ça. C'est juste impossible. Si c'est ça, ça va mal se passer, et pas pour moi, mais pour les autres. Dans les joueurs qui sont là et dans le recrutement, c'est clair qu'il va falloir qu'on se retrousse les manches» , a alerté l'ancien président du LOSC, prêt à sévir.
L'Europe «d'ici la troisième saison»
Même s'il a terminé à la 12e place, le club au scapulaire a longtemps flirté avec la zone de relégation. Une situation inconcevable pour Lopez, qui veut retrouver l'Europe assez rapidement. «C'est un club qui ne peut pas exister dans une deuxième moitié de tableau. À court terme, l'objectif, c'est de s'établir dans la première partie et commencer à aller chercher des places européennes d'ici la troisième saison» , a ambitionné l'Hispano-Luxembourgeois. Pour cela, il va falloir s'y mettre au plus vite.
Que pensez-vous des propos de Gérard Lopez ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …