Jadis place très forte du football anglais, Arsenal est devenu un club de seconde zone en Premier League. Réputés pour leur beau jeu sous les ordres d'Arsène Wenger (1996-2018), les Gunners n'ont plus de capitaine à leur bord. Et ce n'est visiblement pas Mikel Arteta qui a la recette miracle pour mener la barque à bon port.
Un bilan médiocre
Malgré deux titres depuis son arrivée (FA Cup et Community Shield en 2020), il y a près de deux ans, le coach espagnol semble dépassé par les événements. Les promesses du beau jeu se sont rapidement envolées pour laisser place à une bouillie indescriptible du côté de l'Emirates Stadium. Les deux stars offensives, Pierre-Emerick Aubameyang et Alexandre Lacazette, ont totalement plongé ces derniers mois, subissant les choix douteux de leur entraîneur, à qui est notamment reproché la gestion de certains joueurs désormais partis (Özil, Saliba) alors que d'autres, comme Hector Bellerin, veulent absolument mettre les voiles.
Sans véritable ligne directrice, celui qui est annoncé comme le disciple naturel de Pep Guardiola ne fait pas mieux que son prédécesseur au poste, Unai Emery. Le récent vainqueur de la Ligue Europa avait réussi à emmener les Gunners en finale de la compétition en 2019. Arteta, lui, s'est cassé les dents en 16es de finale face à l'Olympiakos, en 2020, puis face au sous-marin jaune d'Emery, en demies, en 2021. En Premier League, en 2020-2021, pour sa première saison complète, il a proposé le plus mauvais bilan depuis la saison 1994-1995 avec seulement 61 points et une 8e place au compteur.
Le président rwandais en furie
Pour ce nouvel exercice, Arsenal a d'ailleurs très mal lancé sa campagne en championnat, chutant sur la pelouse du promu, Brentford (2-0), vendredi, au terme d'une prestation médiocre. Un match qui a fait sortir de ses gonds le président du Rwanda, Paul Kagame. «Cela fait des décennies qu'on se bagarre, avec des hauts et des bas, plus de bas jusqu'à présent. Ne peut-on pas avoir un plan qui fonctionne vraiment ?» , s'est questionné le chef d'État, dont le pays est l'un des principaux partenaires touristiques de la formation anglaise.
«Nous ne devons PAS excuser ou accepter la médiocrité. Une équipe doit être construite pour gagner, gagner, gagner. De telle sorte que lorsque nous perdons... Ce ne soit pas un résultat auquel on s'attendait ! Je suis sûr que nous savons tous sur quelles épaules repose le plus lourd fardeau. J'espère qu'ils le savent aussi, ou même qu'ils l'acceptent !!!» , a poursuivi le dirigeant rwandais, hors de lui après le revers initial de son équipe favorite. Malheureusement pour les fans d'Arsenal, rien ne devrait bouger dans les semaines à venir. A Arteta de trouver la solution... ou pas.
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