L'Olympique de Marseille a de quoi se sentir floué. Non pas par le résultat final de la rencontre face à Bordeaux (2-2) dimanche en Ligue 1, les Girondins ayant brillamment arraché le match nul en seconde période après que les Marseillais aient arrêté de jouer à 2-0.
Mais bien par le scénario. Car peu après le quart d'heure de jeu, Konrad de la Fuente aurait dû se voir accorder un penalty pour une faute de Mexer dans la surface, mais M. Buquet n'a pas bronché.
La VAR n'a pas pris la peine de regarder les images…
Jusqu'ici, tout va «bien». L'erreur est humaine et, malgré son bon placement sur l'action, l'homme en noir a pu manquer de discernement dans le feu de l'action. Mais la VAR a justement été mise en place pour corriger ces situations litigieuses. En cas d'erreur manifeste de l'arbitre central, ceux de la vidéo doivent immédiatement l'avertir pour lui faire changer sa décision, ou l'inviter à regarder les images sur le bord de la pelouse. Et dimanche, rien n'a fonctionné comme prévu…
En effet, M. Buquet n'a pas pu être invité à regarder les images puisque, selon les informations de L'Equipe, les arbitres de la vidéo n'ont même pas pris la peine de le faire… Depuis le centre de contrôle de la VAR situé à Paris, ni M. Lesage ni M. Petit n'ont estimé que la faute - pourtant évidente - de Mexer sur De la Fuente méritait d'être analysée. Au grand dam des dirigeants marseillais, qui ne comprennent toujours pas comment ce penalty a pu leur échapper.
L'OM en colère contre la VAR
«C'est incompréhensible que l'arbitre ne soit pas alerté par la VAR sur cette action. Elle a été mise en place justement pour ce genre de cas de figure. On ne comprend pas», a déploré un membre anonyme du club phocéen dans L'Equipe. Et sur les réseaux sociaux, les supporters marseillais n'ont évidemment pas oublié de faire le lien avec une autre erreur d'arbitrage survenue la veille, mais en faveur… du Paris Saint-Germain, l'éternel ennemi.
Opposé à Strasbourg (4-2) dimanche au Parc des Princes, le PSG a effectivement ouvert le score sur un but de Mauro Icardi, inscrit… en position de hors-jeu. Une largesse de quelques centimètres accordée à l'Argentin, dont Dimitri Payet n'avait pas pu bénéficier face à Montpellier (3-2) la semaine passée. Au niveau symbolique, alors que la LFP a récemment «remercié» le vice-champion de France pour le recrutement de Lionel Messi, les supporters ou encore certains consultants comme Frédéric Piquionne n'ont pu s'empêcher de relever l'incohérence.
L'uniformisation des décisions, c'est pour quand ?
Depuis l'instauration de la VAR, la principale critique reste donc la même : pourquoi si peu d'uniformisation dans les décisions des arbitres français ? Avec, encore une fois, un exemple récent : Marcelo, auteur d'un véritable attentat sur Mohamed-Ali Cho lors d'Angers-Lyon (3-0) dimanche, n'a pris qu'un carton jaune de la part de M. Turpin alors que plusieurs joueurs ont vu rouge pour beaucoup moins que ça depuis le début de saison. Une polémique de plus, alors que la vidéo avait vocation à y mettre fin…
D'après vous, les arbitres devraient-ils pouvoir expliquer leurs décisions en conférence de presse ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire»…