Comme l'Olympique de Marseille, l'OGC Nice a reçu une convocation de la part de la commission de discipline de la Ligue de Football Professionnel.
Le club azuréen devra s'expliquer après les incidents du match interrompu dimanche soir, lorsque des fans niçois ont envahi la pelouse pour s'en prendre à des joueurs adverses.
Nice dénonce «la délégation marseillaise»
On ne connaît pas encore le contenu du dossier du Gym. Mais une chose est sûre, c'est que l'OM ne sera pas épargné ! En effet, Nice condamne évidemment le comportement des «pseudos-supporters» à l'origine des jets de bouteille.
Mais à en croire son communiqué publié ce lundi, les principaux responsables se trouvent du côté olympien. «Après en avoir retracé la chronologie images à l'appui, l'OGC Nice sort renforcé dans son jugement sur le rôle joué par la délégation marseillaise» , a réagi le pensionnaire de l'Allianz Riviera, en chargeant les «joueurs, entraîneur, staff, dirigeants, et personnel de sécurité de l'OM» qui «n'ont eu de cesse d'envenimer la soirée» , contrairement aux Aiglons et à leur coach Christophe Galtier qui auraient tenté d'apaiser les tensions.
Kluivert et Todibo agressés
A croire que l'OM a provoqué les jets de bouteille et l'envahissement du terrain. «Aucun démenti ne saurait résister à la vérité des images, persiste le Gym. Car si, encore une fois, rien n'excuse les jets de bouteille dont plusieurs individus isolés se sont rendus coupables, il n'en demeure pas moins que le point de bascule est l'attitude irresponsable de plusieurs membres du club marseillais. A commencer par l'inconscience de deux joueurs cadres de l'OM perdant toute maîtrise en visant des spectateurs à bout portant.» Il est vrai que Dimitri Payet et Alvaro Gonzalez n'auraient pas dû répondre aux provocations.
Idem pour l'adjoint de Jorge Sampaoli «traversant le terrain pour agresser et mettre KO un supporter, qui n'avait certes rien à faire sur le terrain, mais qui n'en est pas moins toujours hospitalisé. Avant que Justin Kluivert et Jean-Clair Todibo ne soient agressés à leur tour gratuitement par un membre de la sécurité marseillaise, peut-on lire dans le communiqué. Sans oublier les provocations et dérapages propices aux débordements de plusieurs joueurs marseillais dès la première période.»
Le clash Rivère-Longoria
«Des faits que condamne fermement l'OGC Nice tant ils furent déterminants dans le déroulé de ces déplorables événements» , a conclu le club dirigé par Jean-Pierre Rivère, lui-même impliqué dans une altercation avec son homologue Pablo Longoria, qui s'en serait pris à la femme du président niçois dans la tribune présidentielle (voir ici). Après ça, on peut s'attendre à une réponse officielle de la part de l'OM.
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