le 24/08/2021 à 13h57

Nice-OM : Estrosi charge Longoria, Cobos en pacificateur... Que s'est-il vraiment passé en tribune présidentielle ?

Longoria, Estrosi et Cobos se trouvaient tous à proximité.
En marge de l'envahissement du terrain, de vives tensions ont éclaté en tribune présidentielle à l'occasion du match houleux entre Nice et l'Olympique de Marseille (1-0) dimanche. Récit.

Supporters, joueurs, membres du staff… Tous ont donné une image lamentable dimanche à l'occasion du désormais tristement célèbre match comptant pour la 3e journée de Ligue 1 entre Nice et l'Olympique de Marseille (1-0), définitivement arrêté à la 76e minute suite à un envahissement de terrain et au refus des Marseillais de reprendre le match.

Mais l'exemple n'est pas davantage venu «d'en haut», de la part des dirigeants, qui ont proposé un bien triste spectacle en tribune présidentielle…

Longoria, Estrosi a vu de «l'hystérie»

Dès les premières minutes en effet, des rumeurs ont circulé en faisant état d'une altercation entre le président niçois Jean-Pierre Rivère et son homologue phocéen Pablo Longoria au moment où Dimitri Payet a répliqué après avoir été touché au dos par une bouteille lancée des tribunes. Cette version est exagérée, mais la vérité, si l'on se fie aux propos des principaux concernés, n'était guère plus glorieuse…

Maire de la cité azuréenne et présent à ce titre en tribunes, Christian Estrosi, a ainsi dénoncé «l'hystérie» de Longoria, de la part de qui il a entendu «des invectives à l'égard de l'arbitre, de nos joueurs, des invectives que nous pouvions prendre pour nous-mêmes, des hurlements permanents ; une attitude agressive, violente, détestable», a fustigé l'élu dans les colonnes du journal Nice-Matin, avant d'en remettre une couche. «Le président de l'OM s'est comporté comme personne n'a le droit de le faire dans une tribune présidentielle. Il avait même des gestes et des mots extrêmement violents et d'une vulgarité inqualifiable. Y compris à l'égard de l'épouse du président Rivère. Avant de provoquer, en bas, disons-le, un début de bagarre.»

Cobos a ramené le calme

Des accusations démenties par le principal concerné. «Il y a eu des moments de tension. Je peux m'énerver dans un match, contre moi-même ou contre des décisions mais je n'insulte personne. C'est mon éthique. On ne s'est pas attrapé avec le président, il n'y a eu aucun type d'agression», a assuré Longoria auprès du journal La Provence. Selon la même source, la seule «agression» a eu lieu lorsque l'épouse de Rivère a attrapé le dirigeant par le bras. Seul le fils du boss niçois voulait en découdre, mais pas les présidents, ajoute le quotidien.

Si la situation n'a pas dérapé, c'est en grande partie grâce à un homme assis non loin de là : José Cobos. Le conseiller municipal aux sports de Nice a été l'un des rares acteurs à conserver son sang-froid. «Il ne fallait pas que ça arrive à des gestes que des personnes auraient regretté», a mis en avant l'ancien capitaine du Gym pour RMC Sport. «Quand j'ai vu que ça prenait une tournure que je ne voulais pas voir après ce qu'il s'est passé sur le terrain, j'ai enjambé les deux rangées de la tribune et je me suis interposé avec les dirigeants. C'était vraiment fort, donc je me suis imposé.» Une intervention saluée par Longoria. «C'est José Cobos qui a été super, qui a calmé les ardeurs de tout le monde, nous avons parlé en italien», a encensé le boss marseillais. L'ex-défenseur azuréen aura bien été le seul à garder son sang-froid durant cette triste soirée pour le football…

Que pensez-vous de l'attitude des dirigeants durant ce match houleux ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …

Par Romain Lantheaume, le 24/08/2021 à 13h57
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