Sur le papier, l'équipe de France dispose de l'une des meilleures attaques du monde avec Kylian Mbappé, Karim Benzema et Antoine Griezmann. Mais la vérité du terrain est pour l'instant bien différente…
Déjà décevante lors de l'Euro cet été, cette association a du mal à trouver son rythme de croisière chez les Bleus. Encore face à la Bosnie-Herzégovine (1-1) mercredi lors des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, ce trio a balbutié son football.
Une animation à revoir
Même si les trois hommes n'ont pas été aidés par la seconde période disputée en infériorité numérique à la suite de l'expulsion de Jules Koundé, la partition offensive des Tricolores a été clairement insuffisante. Individuellement, ils n'ont pourtant pas démérité. Griezmann, un brin chanceux, a eu le mérite de marquer pour égaliser et a été juste dans ses transmissions. Mbappé, très actif dans son couloir, a réalisé des différences sur ses accélérations malgré un manque de justesse dans la zone de vérité. Et Benzema, peu dangereux dans la surface, a tout de même été disponible dans le jeu.
Problème, entre eux, ils ont eu du mal à combiner. Et ils ont pourtant l'envie de le faire ! Benzema et Mbappé se sont beaucoup cherchés dans le couloir gauche, mais sans réellement parvenir à créer une vraie animation. Sur le côté droit, Griezmann a semblé plus isolé, mais a eu la volonté de s'appuyer sur son attaquant de pointe. Sans une grande efficacité et au détriment de son impact sur la fluidité du jeu offensif des Bleus.
Deschamps conscient des progrès à réaliser
En conférence de presse après cette rencontre, le sélectionneur tricolore Didier Deschamps s'est montré lucide sur cette situation. «Il y a eu de bonnes choses. Cela peut être perfectible. Il y a eu des enchaînements, des actions individuelles. Après, les adversaires font en sorte de réduire les intervalles. On s'est créé quatre occasions en première période. La marge de progression offensive est la plus importante, vu la qualité des joueurs à ma disposition, y compris sur le banc», a reconnu le patron de la France. Avec seulement 531 minutes disputées ensemble, ce trio a encore besoin de temps pour trouver ses marques. Mais avec un tel potentiel, il doit aussi rapidement répondre aux attentes…
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