Après l'officialisation de son prêt au Besiktas, Miralem Pjanic avait beaucoup de choses à dire sur sa saison au FC Barcelone.
Le milieu de 31 ans vient sûrement de passer les mois les plus difficiles de sa carrière, sans jamais comprendre pourquoi Ronald Koeman le tenait à l'écart.
Pjanic ne comprend toujours pas
Le Bosnien a donc vidé son sac sur l'entraîneur avant même que Marca le lance sur le sujet. «Aujourd'hui, je ne sais toujours pas exactement ce qu'il voulait, il n'a pas essayé de m'expliquer les choses, ni de trouver une solution», a confié Pjanic.
«C'est toujours moi qui allais lui demander ce qu'il attendait de moi, et je n'ai pas eu de réponse, a-t-il poursuivi. Le temps passait, la situation empirait, mais sans raison. C'est très difficile à comprendre.» D'après lui, personne au sein du club ne comprenait sa mise à l'écart. D'autant que Pjanic est toujours resté professionnel, notamment lorsqu'il venait s'entraîner pendant ses jours de repos. Des efforts vains. «De fin février à mai, je n'ai pratiquement pas joué», s'est rappelé l'ex-Blaugrana.
Le Bosnien dénonce un manque de respect
«J'étais très déçu, triste. Mais je m'entraînais dur pour gagner ma place, a-t-il confié. Koeman, lui, il ne venait jamais voir ceux qui ne jouaient pas… Comment puis-je me motiver si le coach ne vient pas voir comment je m'entraîne ou quelle attitude j'ai ? Ça, c'était vraiment moche.» Pjanic va plus loin et parle d'un «manque de respect» de la part de Koeman qui n'a jamais osé lui dire les choses en face, «comme si de rien n'était, comme si j'avais 15 ans». Le milieu passé par Metz et Lyon a pourtant essayé d'obtenir des explications.
«J'allais le voir : 'Coach, je fais quelque chose de mal, mon attitude est mauvaise, qu'attendez-vous de moi ?' Peut-être qu'il attendait autre chose que des coachs comme Allegri, Sarri, Luis Enrique ou Spalletti, a imaginé Pjanic. 'Non, non, Mirem, c'est seulement la rotation, je n'ai aucun problème, ton attitude est bonne...'» » L'indésirable s'est ensuite adressé à la direction, qui lui a répondu qu'elle comprenait sa déception, mais qu'elle ne pouvait pas se mêler des choix de Koeman.
Un retour envisagé
L'international bosnien a donc dû terminer l'exercice dans l'ombre et sous les ordres d'un «entraîneur très, très, très étrange», mais pas totalement aveugle. En effet, Pjanic n'a pas donné satisfaction lors de ses rares apparitions. Rien à voir avec la plaque tournante qui brillait à la Juventus Turin. Son jeu manquait de justesse et surtout de verticalité. De quoi s'interroger sur sa compatibilité avec le jeu du Barça. En tout cas, le joueur prêté au Besiktas ne ferme pas la porte à un retour. Probablement sans Koeman…
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