Georginio Wijnaldum, Achraf Hakimi, Sergio Ramos, Gianluigi Donnarumma, Nuno Mendes et Lionel Messi, le Paris Saint-Germain a réalisé un mercato d'été tout simplement exceptionnel. En Europe, le vice-champion de France en titre a impressionné son monde avec de tels renforts.
Et sans surprise, avec le début de la phase de groupes en Ligue des Champions, le club de la capitale française se retrouve présenté comme l'un des grands favoris. Pour certains, le PSG incarne même «l'équipe à battre».
Pochettino met plutôt la pression sur Chelsea
Avant le lancement des hostilités mercredi sur la pelouse de Bruges, l'entraîneur parisien Mauricio Pochettino n'a pas échappé aux questions sur ce statut. Conscient des qualités de son effectif, le technicien argentin a cependant refusé cette étiquette, qu'il donne volontiers à Chelsea, le tenant du titre. «Il est possible qu'avec Chelsea nous sommes les deux équipes à battre sur le papier, vu nos effectifs, mais c'est Chelsea le champion en titre», a immédiatement rappelé l'ancien manager de Tottenham devant les médias.
«Et Chelsea a investi encore plus que Paris, donc pour moi c'est elle l'équipe à battre. Nous sommes un club qui a beaucoup recruté, mais nous devons maintenant poser les bases pour devenir une grande équipe», a estimé Pochettino, afin de calmer la pression autour de son groupe. Un discours qui peut s'entendre car Chelsea ou encore Manchester City sont également des candidats très sérieux à la victoire finale.
Marquinhos relativise la pression
Pour autant, avec l'arrivée de Messi, Paris a frappé très fort et rêve forcément de s'approcher de son objectif ultime : le sacre en C1. Pour le capitaine francilien Marquinhos, la pression sera présente, mais peut avoir un impact positif. «La pression, on la connaît tous les ans, surtout quand tu joues au PSG, ça va avec. Depuis tout petit, je vois le foot comme ça. C'est vrai qu'avec le groupe qu'on a, les gens vont parler encore plus et vouloir regarder nos matchs. Mais ça fait plaisir d'avoir des joueurs comme ça, tant mieux pour nous, il n'y a pas de pression en plus mais que du positif», a-t-il expliqué.
«Paris l'équipe à battre ? C'est sûr qu'on fait partie des meilleures équipes mais je laisse les gens parler, je ne vais pas dire que le PSG est la meilleure équipe du monde ou l'équipe à battre, je laisse les journalistes et les supporters dire ça», a calmé le défenseur central brésilien. Peu importe son statut, Paris veut surtout faire ses preuves sur le terrain.
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