Julian Nagelsmann n'a pas laissé le temps à ses détracteurs. Chahuté après quatre matchs amicaux de présaison complètements ratés (3 défaites, un nul), le nouveau coach du Bayern Munich a rapidement convaincu tout son monde.
Même s'il est encore beaucoup trop tôt pour juger son travail, le petit génie du football allemand a déjà réussi à mettre en route sa machine de guerre, impressionnante depuis quelques semaines.
Le Bayern régale
Après un nul initial en championnat contre le Borussia Mönchengladbach (1-1), le nonuple champion d'Allemagne en titre a décidé de passer aux choses sérieuses puisqu'il reste sur 7 victoires consécutives toutes compétitions confondues : une victoire contre Dortmund (3-1) en Supercoupe, une raclée infligée à Bremer (12-0) en Coupe d'Allemagne, une balade face au FC Barcelone (3-0) en Ligue des Champions et des résultats fleuves contre Cologne (3-2), le Hertha Berlin (5-0), Leipzig (4-1) et Bochum (7-0) en Bundesliga.
Après seulement 8 matchs, le Bayern a donc déjà inscrit 38 buts. Soit une moyenne délirante de 4,75 buts/match. Bien évidemment, aucun club ne fait mieux en Europe. Seule la Roma (6 matchs) avec 3,17 buts par match suit de (très loin) l'ogre bavarois, qui n'a encaissé que 5 petits buts sur cette même période. A titre de comparaison, le Bayern de Hans-Dieter Flick n'avait marqué «que» 29 buts après 8 matchs malgré des raclées contre Schalke (8-0) ou encore l'Atletico Madrid (4-0).
Nagelsmann perfectionniste
Là où Nagelsmann fait très fort, c'est qu'il parvient à concerner l'ensemble de son groupe pour mener à bien les objectifs imposés par sa direction. En dehors des troisième et quatrième gardiens, Christian Früchtl et Ron-Torben Hofmann, tous les joueurs de l'effectif professionnel ont déjà été utilisés par le jeune entraîneur. Soit 27 au total. Onze d'entre eux ont déjà marqué au moins un but. Six en ont déjà inscrit au moins trois : Robert Lewandowski (11), Eric Maxim Choupo-Moting (6), Jamal Musiala (4), Thomas Müller (3), Serge Gnabry (3) et Leroy Sané (3).
En attendant de trouver la meilleure formule et de cerner définitivement son groupe, Nagelsmann n'a pas hésité à souligner les bonnes choses, mais aussi les moins bonnes, après la victoire contre Bochum. «Je suis heureux du résultat et de la façon dont nous avons joué. Nous avons eu quelques problèmes dans les 10 premières minutes, mais après cela, nous avons pris le contrôle du match. Dans le dernier tiers, cependant, nous aurions pu jouer la dernière passe un peu mieux. J'ai été impressionné par la faim de l'équipe et sa détermination à ne pas encaisser de but. Nous sommes définitivement sur la bonne voie» , a-t-il affirmé. De quoi faire peur aux futurs adversaires du Bayern.
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