Lionel Messi n'a pas caché sa frustration. A la 76e minute, l'attaquant du Paris Saint-Germain a été remplacé par le latéral droit Achraf Hakimi lors du match contre l'Olympique Lyonnais (2-1) en clôture de la 6e journée de Ligue 1.
Après une accolade avec le Marocain, l'international argentin, le visage fermé, a eu un échange un peu tendu avec son entraîneur Mauricio Pochettino.
Pochettino assume sa décision
Même sans connaître les détails de cette rapide discussion, il semble évident que Messi, toujours boudeur par la suite sur le banc et absent des célébrations après la partie, était agacé par la décision de son coach. De son côté, l'ancien manager de Tottenham l'a totalement assumé. «Je pense que tout le monde sait qu'on a beaucoup de très bons joueurs, avec un effectif de 35 personnes. On doit faire des choix, dans le groupe puis dans le match, en pensant au meilleur pour l'équipe et pour chaque joueur. Parfois les décisions sont positives ou non, mais c'est pour ça qu'on est entraîneur et debout à côté du banc de touche, pour prendre des décisions. Ça peut plaire ou non. Je lui ai demandé comment il allait, il m'a dit qu'il allait bien, sans problème», a calmé Pochettino face à la presse.
Il ne s'agit pas de la première fois (ni de la dernière) qu'un joueur se montre mécontent de céder sa place en cours de match. A Paris, Kylian Mbappé l'a par exemple déjà fait par le passé. Une réaction compréhensible pour des compétiteurs, selon le consultant d'Amazon Vidéo Thierry Henry. «Surpris ? Non, pas vraiment. Ça ne me surprend pas. Il ne voulait peut-être pas sortir. On ne sait pas ce qu'ils se disent. Ne commençons pas la polémique. Il voulait sûrement rester sur le terrain pour pouvoir marquer. Mais ça viendra, ça viendra tranquillement», a temporisé l'ancien coéquipier de la Pulga à Barcelone.
L'Espagne se régale de la «polémique»
Si en France, la tendance semble plutôt à dédramatiser cette situation, l'Espagne se régale de cette histoire ! Ainsi, le quotidien catalan Mundo Deportivo évoque la «grimace» du sextuple Ballon d'Or, qui a affiché sa frustration «en refusant de serrer la main» à son coach. Un geste fort qui témoigne déjà de premières tensions. Dans un encart sur sa Une, Marca parle d'un «premier changement pour une polémique» en insistant sur une décision «étrange et inattendue» de la part de Pochettino. Traitement similaire du côté d'AS avec «la première colère de Messi au PSG» en soulignant «l'une des premières images fortes de la saison». Une affaire qui pourrait cependant rapidement disparaître après le premier but de Messi à Paris…
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