«C'est un match à part. Ce n'est pas un match de championnat, c'est autre chose, une rivalité. C'est un match à part dans la saison, le meilleur moyen d'avoir cette étincelle et de repartir de l'avant. Je pense que ce match vient à point.»
Samedi, à l'issue de la déroute à domicile contre Nice (0-3) qui laisse les Verts, toujours sans victoire, à la dernière place du classement de Ligue 1 au soir de la 8e journée, l'entraîneur stéphanois Claude Puel estimait que le derby programmé dimanche prochain contre l'Olympique Lyonnais tombe à pic pour réveiller son équipe à la dérive.
Puel perd son groupe…
Dans son intérêt, il vaudrait mieux que le technicien ne se soit pas trompé ! En effet, L'Equipe révèle ce dimanche qu'une sixième défaite de rang cette saison face au voisin scellerait définitivement le sort du Castrais, dont les supporters ont réclamé le départ samedi au coup de sifflet final. Fragilisé aussi auprès des joueurs, à l'image de son clash avec Denis Bouanga, qui a préféré aller prendre sa douche plutôt qu'écouter ses consignes à la mi-temps après avoir été remplacé face aux Aiglons, l'homme de 60 ans ne bénéficie plus de l'immunité malgré son costume de manager général.
Caïazzo, ultime soutien
Son contrat finit en effet en juin prochain et le limoger coûterait donc moins cher qu'à une certaine époque, notamment qu'à l'automne 2020, lorsqu'il avait survécu à une série de sept défaites consécutives. Cette fois, le co-président Roland Romeyer supporte de moins en moins la réticence de son coach à toute critique. L'autre boss, Bernard Caïazzo, lui, le soutient encore, mais sera forcé de revoir sa position en cas de revers face aux Gones… Un match qui aura lieu à la veille du 2e anniversaire de la nomination de Puel. Si toutefois le technicien parvient jusqu'à ce seuil symbolique…
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