Avec les arrivées de Raphaël Varane, Jadon Sancho et Cristiano Ronaldo, Manchester United ne peut pas se cacher cette saison.
Les Red Devils sont de réels candidats au titre en Premier League. Du moins sur le papier.
Gary Neville ne voit pas d'identité de jeu
Car sur le terrain, les hommes d'Ole Gunnar Solskjaer ne méritent pas encore ce statut. La preuve avec les trois défaites concédées lors des quatre derniers matchs toutes compétitions confondues.
Mais plus que les résultats, c'est surtout la manière qui déçoit certains consultants anglais. A commencer par les anciens de la maison comme Gary Neville qui critique l'absence d'identité de jeu. «Je le disais même quand ils gagnaient, et même quand Ronaldo marquait, ils ne jouent pas assez bien collectivement pour gagner le championnat, a critiqué le spécialiste de Sky Sports. Il vous faut un style de jeu et pour le moment, je vois toujours un groupe d'individualités.»
Ferdinand prévient Solskjaer
« (...) Quand je regarde Chelsea, Liverpool et Manchester City, ce sont des équipes. Ils font de vraies performances, a-t-il comparé. Je ne dis pas que Manchester United n'en fait jamais, mais Ole doit faire de MU une équipe maintenant.» Reste à savoir si le technicien en a les compétences. Après le revers contre les Young Boys Berne (2-1) en Ligue des Champions le 14 septembre, Rio Ferdinand ne cachait pas ses doutes. «De tous les managers du TOP 4 de Premier League, Solskjaer n'a pas encore prouvé qu'il pouvait gagner à ce niveau», prévenait l'ancien roc mancunien, avant de monter au pressing.
«(…) Maintenant, il sera jugé correctement, annonçait-il en référence au recrutement estival. Il doit convertir ça en trophées. S'il ne le fait pas, il jouera sa tête comme n'importe quel autre manager.» Justement, qu'en pense la direction après ce début de saison mitigé ? Selon les informations d'ESPN, Solskjaer n'est absolument pas menacé. Pour la famille Glazer et le vice-président Ed Woodward, le Norvégien reste l'homme de la situation en vue d'un retour au sommet. Il faut dire qu'une remise en cause du manager aussi tôt n'aurait aucun sens.
Le Norvégien a encore du crédit
Des recrues importantes sont encore en phase d'adaptation et les résultats de l'actuel 4e de Premier League ne sont pas catastrophiques. De plus, la direction avait prolongé le contrat de Solskjaer jusqu'en 2024 en juillet dernier. Difficile de faire marche arrière deux mois plus tard. Surtout pour un entraîneur encore soutenu par de nombreux supporters, notamment grâce à son passé au club et les progrès réalisés depuis sa nomination en décembre 2018. Il n'empêche qu'un premier succès européen contre Villarreal mercredi (21h) serait bienvenu pour calmer ses influents détracteurs.
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