La Belgique s'est réveillée avec la gueule de bois ce vendredi matin, au lendemain de la défaite contre la France (2-3) en demi-finale de la Ligue des Nations. Les Diables Rouges ont pourtant mené 2-0 jusqu'à l'heure de jeu avant d'encaisser trois buts, dont le dernier à la 90e minute. Un scénario catastrophe pour la presse belge.
Le fatalisme des médias belges
La Dernière Heure manie l'autodérision en titrant «Un goût de seum» , en référence à la réaction des Belges après leur élimination face aux Bleus lors de la Coupe du monde 2018. «Encore raté» , regrette Le Soir. Le quotidien évoque une «cruelle désillusion» . Le terme est encore plus fort pour La Nouvelle Gazette qui parle de «malédiction» .
«Encore une fois, ça ne passe pas contre la France» , constate aussi Het Laatste Nieuws. Le journal néerlandophone De Standaard mélange le français et le flamand sur sa Une : «Le jour de gloire (en français) n'est à nouveau pas pour cette fois» . Pour la Gazette d'Anvers, la Belgique est passée «de magnifique à misérable» . Vous l'aurez compris, l'heure est à la déprime chez nos voisins belges.
La presse française félicite des Bleus «renversants»
Du côté de la presse française, l'impression est forcément plus positive. «Le seum, deux fois» , titre L'Equipe, un brin taquin. «La France a infligé une nouvelle défaite douloureuse à la Belgique» , savoure le quotidien sportif. Le journal revient aussi sur «un final de fou» , évoquant les trois minutes qui ont tout changé : «Du but refusé à Lukaku à celui de Théo Hernandez, qui a scellé la victoire, les Bleus sont passés par tous les états en quelques instants.»
Dans la plupart des quotidiens nationaux, un mot revient régulièrement pour qualifier les Bleus : «renversants» . «Renversants et culottés, les Bleus brisent (encore) le rêve belge» , écrit Le Figaro. «Sublimes et renversants» , préfère Le Parisien. «Il faut prévenir l'Espagne : les champions du monde sont de retour !» , ose même le quotidien francilien à trois jours de la finale contre les Espagnols. Qualifiée face à l'Italie (2-1), la Roja a prouvé face aux champions d'Europe qu'elle ne craignait personne.
«Le seum, deux fois» (L'Equipe)
«Un goût de seum» (La Dernière Heure)
«Encore raté» (Le Soir)
«La Malédiction» (La Nouvelle Gazette)
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