Voilà à quoi peut ressembler l'attaque de l'équipe de France. Contre la Belgique (3-2), du moins en deuxième période, Kylian Mbappé, Karim Benzema et Antoine Griezmann ont laissé entrevoir le potentiel de leur trio.
Leur performance n'a pas échappé à l'Espagne, futur adversaire des Bleus en finale de la Ligue des Nations ce dimanche (20h45), qui connaît bien les trois stars françaises.
Méfiance autour de Mbappé
La Roja, dont les défenseurs ne sont pas réputés pour leur vitesse, sait que l'une des clés du match sera sa capacité à neutraliser ce trio. A commencer par le Parisien, intenable jeudi. «C'est difficile de l'arrêter» , a répondu Sergi Roberto à Sport.
«Contre la Belgique, on a vu que même s'ils ne dominaient pas le match, ils restaient très dangereux. Avec de l'espace, Mbappé est très difficile à arrêter, on ne peut que faire faute au début de la contre-attaque» , a envisagé le milieu du Barça, dont les propos auprès de Sport traduisent de la méfiance. Mais surtout pas de la peur. Son coéquipier Mikel Oyarzabal a en effet insisté sur la force collective de la Roja, selon lui capable de neutraliser les individualités françaises.
Du respect, mais surtout pas de peur
«Il est clair que ce sont de très grands joueurs, on connaît leur niveau. Mais on n'a peur de personne, a prévenu l'ailier de la Real Sociedad en conférence de presse. On respecte l'adversaire, c'est une grande équipe, mais sans craindre personne. On a montré qu'on avait une grande équipe, peu importe le nom du joueur sur le terrain, on fait la différence avec notre travail collectif.» Celui prôné par Luis Enrique qui n'a pas prévu de s'adapter aux Bleus après son succès contre l'Italie (2-1) mercredi.
Luis Enrique - «On va les mettre en difficulté»
«La qualité de leur attaque est indiscutable. Ils sont très bons et capables de faire basculer un match individuellement. Mais on ne changera rien à ce qui nous a permis d'arriver jusqu'ici, a annoncé le sélectionneur espagnol. On a de l'ambition, de la qualité et on est dans un sport d'équipe. On va mettre la France en difficulté, je ne sais pas si ce sera suffisant pour gagner, mais on est très motivés. Il n'y a pas de meilleure motivation que jouer contre le champion du monde après avoir battu le vainqueur de l'Euro.»
Sans surprise, on devine que l'Espagne va tenter de monopoliser le ballon, comme à son habitude. D'ailleurs, le coach tricolore Didier Deschamps a admis qu'il était impossible de priver les Espagnols de la possession, en raison de leurs qualités techniques. On connaît donc plus ou moins la physionomie de cette finale. Reste à savoir laquelle des deux sélections parviendra à imposer ses points forts.
Selon vous, l'Espagne parviendra-t-elle à neutraliser les attaquants français ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …