Théo Hernandez incarne, sans le moindre doute, l'un des grands gagnants du nouveau système, en 3-4-1-2, mis en place par le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps sur les derniers matchs. Déjà à son avantage en septembre dernier contre la Finlande (2-0) pour sa première sélection dans le cadre des éliminatoires de la Coupe du monde 2022, le talent de l'AC Milan a confirmé lors du Final 4 de la Ligue des Nations.
Déjà auteur du but décisif contre la Belgique (3-2) en demi-finale jeudi, le piston de 24 ans a été encore déterminant face à l'Espagne (2-1) en finale dimanche.
Des lacunes… mais de grosses qualités !
Sur les deux rencontres, Hernandez n'a pourtant pas été irréprochable. Sur le plan défensif, le natif de Marseille a encore de gros progrès à faire. Que ce soit face aux Belges ou aux Espagnols, le Tricolore a été parfois à la limite dans ses interventions malgré une grosse débauche d'énergie et une envie évidente de bien faire. Contre la Roja par exemple, Ferran Torres a réussi à lui poser des soucis, mais avec sa combativité, il a bien limité les dégâts.
Par contre, offensivement, son apport se ressent énormément ! A son avantage sur le plan technique, le Milanais offre de très nombreuses solutions au trio offensif. Tranchant dans ses montés, il a beaucoup combiné avec Kylian Mbappé, Karim Benzema ou encore Antoine Griezmann et s'est encore signalé face à l'Espagne par son implication sur le but de la victoire des Bleus en lançant le Parisien. Noté 6/10 par la rédaction (voir Débrief et Notes ici), le défenseur a assurément marqué des points.
Dans ce système, un indispensable ?
En tout cas, on peut penser que si Deschamps persévère dans ce schéma, Hernandez a une très grosse carte à jouer. Contrairement à ses concurrents (Lucas Digne, Ferland Mendy ou même son frère Lucas), Théo apporte de grosses garanties offensives. «Le résultat amène à penser que... Je savais très bien que ce système est intéressant pour nous. Cela demande des ajustements. Il y a forcément un manque d'automatismes. On a eu des difficultés», a reconnu DD.
«Pour l'équilibre de l'équipe, c'est un système intéressant. Quand je fais ce choix, c'est aussi pour avoir mon triangle offensif dans l'axe. (...) Le maîtriser demandera de la répétition. Ce qu'on fait à l'intérieur doit être amélioré», a noté le technicien tricolore en conférence de presse. Une manière de faire comprendre que Deschamps a l'envie de revoir ce 3-4-1-2. Et Hernandez peut s'en frotter les mains…
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