La semaine dernière, les supporters du FC Barcelone ont dû se pincer devant les matchs de l'Espagne en Ligue des Nations.
Et pourtant, c'est bien «leur» Sergio Busquets qui a soudainement retrouvé un très bon niveau en sélection.
Le retour du vrai Busquets
Le milieu défensif, qui avait déjà bonifié la Roja suite à son retour d'isolement à l'Euro, a encore prouvé qu'il restait indispensable à l'équipe nationale.
Contre l'Italie (victoire 2-1) comme face à l'équipe de France (défaite 2-1), Busquets a parfaitement orienté le jeu de l'Espagne, avec des sorties de balle impressionnantes sous la pression. C'est aussi sa bonne coordination dans le pressing qui a permis aux Espagnols d'étouffer leurs adversaires. Sans oublier la qualité de son jeu long, à l'image de sa passe décisive pour Mikel Oyarzabal contre les Bleus dimanche.
MVP du Final 4
On comprend mieux pourquoi le Barcelonais a hérité du brassard de Sergio Ramos. «C'est notre capitaine pour les valeurs qu'il transmet, et c'est un plaisir de le voir jouer sur le terrain, a encensé le sélectionneur Luis Enrique après la finale. C'est notre pilier en attaque et en défense.» Cela n'a pas échappé à Robbie Keane, l'un des observateurs de l'UEFA qui lui a décerné le titre de MVP du Final 4. «Il a contrôlé les deux matchs, il a dicté le jeu et il a rendu meilleurs les joueurs autour de lui» , a commenté l'ancien attaquant.
On est loin, très loin du Busquets à la ramasse du côté de Barcelone ! Depuis le début de la saison, le milieu de 33 ans semble perdu, sans énergie et parfois démotivé. Sa place de titulaire ne tient que grâce à son statut et à l'absence de concurrence. Mais force est de constater que le problème vient du contexte catalan. On peut par exemple citer le 4-3-3 de Luis Enrique, système avec lequel Busquets a grandi à la Masia, et que l'entraîneur du Barça Ronald Koeman a tendance à délaisser pour une défense à 5.
Koeman peut s'interroger
Il est également évident que la Roja profite d'une bien meilleure organisation, alors que le Blaugrana se retrouve souvent livré à lui-même en club, où l'équipe évolue plus bas. Autant d'éléments à prendre en compte pour le coach néerlandais, qui a peut-être constaté que son défenseur central Eric Garcia avait lui aussi montré un meilleur visage en sélection. Et ce n'est sûrement pas un hasard.
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