Les supporters du FC Barcelone qui ont connu la glorieuse période allant de 2006 à 2015 doivent très certainement regretter la direction prise par leur club préféré. Une chute vertigineuse des résultats, avec des énormes raclées subies en Ligue des Champions, qui coïncide avec l'arrivée à la présidence de Josep Maria Bartomeu. Malgré sa démission en octobre 2020, l'homme d'affaires fait encore parler de lui, et toujours pour des mauvaises raisons.
Le Barça sauvé par Goldman Sachs
En effet, sa gestion calamiteuse de la formation barcelonaise, notamment sur les transferts, avec des investissements complètement ratés, a bien failli coûter très cher au dernier 3e de Liga. Poussé vers la sortie après le départ de Luis Suarez, qui a provoqué l'hystérie de Lionel Messi, finalement parti quelques mois plus tard en raison de la situation financière dramatique du pensionnaire du Camp Nou, l'ex-dirigeant a tout simplement été proche de faire disparaître le quintuple vainqueur de la C1, qui ne doit son salut qu'à un crédit accordé par une grande banque.
«J'ai passé des jours, des semaines, sans dormir. Les auteurs de l'audit étaient prêts au 31 mars à qualifier le club comme une entreprise non viable. Ça aurait automatiquement fermé le robinet des banques et nous serions entrés en dissolution. La possibilité était réelle. Si nous n'avions pas obtenu les 595 millions d'euros de la Goldman Sachs, le club aurait dû disparaître comme ça arrive avec n'importe quelle entreprise. Ce crédit a sauvé le club» , a reconnu un proche de l'actuel président, Joan Laporta, dans des propos repris par El Mundo.
Bartomeu en plein déni
Plus inquiétant encore, le déni dont fait preuve Bartomeu. Pour le principal intéressé, la situation au moment de son départ était loin d'être aussi catastrophique. «La gestion du club n'a pas été catastrophique. C'est la pandémie qui a tout changé. Sans cette crise, nous n'aurions perdu que 50 millions d'euros sur la saison 2020-2021. Nous avons laissé le club dans de bonnes conditions. La situation au moment de notre départ n'était pas aussi difficile qu'il a été dit» , a affirmé l'homme de 58 ans pour Mundo Deportivo. Le récent départ de «La Pulga», faute de moyens, devrait largement suffire pour rejeter cette explication. Le prix à payer pour éviter au Barça de plonger définitivement dans les limbes.
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