Mener au score, se retrouver en infériorité numérique puis se faire égaliser ou renverser. Le refrain est connu cette saison du côté de l'Olympique Lyonnais…
Dernier exemple en date dimanche contre Nice (2-3) à l'occasion de la 11e journée de Ligue 1 lorsque les Gones se dirigeaient vers un logique succès 2-0 face à des Niçois décevants, avant de craquer complètement en douze minutes sous l'effet conjugué de l'entrée tonitruante de Youcef Atal et de l'expulsion de Tino Kadewere…
Les cartons rouges «bizarres»
Avant Nice, il y avait eu Clermont (3-3), le Paris Saint-Germain (1-2) ou encore Saint-Etienne (1-1) pour un total de 8 points perdus en raison de buts concédés à partir de la 80e minute. C'est simple, comme le fait remarquer L'Equipe, il s'agit du pire total de la saison en Ligue 1 et de loin (Metz et Montpellier sont 2es de ce «classement» avec 4 points perdus) ! Ce constat interpelle forcément l'entraîneur rhodanien Peter Bosz.
«On a vraiment très bien joué pendant 80 minutes, et ensuite pendant les dix dernières minutes, on a été très mauvais. Ça ne peut pas arriver», a d'abord pesté le technicien néerlandais au sujet du match à Nice, avant de partir sur une analyse plus générale dans une vidéo diffusée par l'OL. «Six cartons rouges, c'est bizarre, ça ne peut pas arriver, le carton de Tino non plus. C'est notre faute, on va en parler. Les buts encaissés, c'est autre chose. On perd trop de points en fin de match. On va travailler là-dessus. Si tu peux jouer pendant 80 minutes comme on l'a fait, il faut aussi réussir à jouer comme ça pendant 90 ou 95 si nécessaire.»
Bosz confiant pour l'avenir
Le jeu en vaut la chandelle car, hormis ce money time trop souvent fatal, l'OL joue de mieux en mieux le reste du temps. L'ancien coach du Borussia Dortmund l'admet, au vu du début de saison raté (2 points pris après 3 journées), il ne s'attendait pas à voir son équipe assimiler aussi rapidement ses principes offensifs.
«Je ne croyais pas que cette équipe pouvait jouer comme ça» , a confié l'ancien joueur de Toulon. «Ça me donne beaucoup de confiance pour le futur. En début de saison, je n'étais pas du tout content de notre manière de jouer. Par exemple, à Angers, c'était très, très mauvais (défaite 3-0 lors de la 2e journée). Mais en ce moment, c'est complètement un autre OL. On voit une équipe qui joue ensemble, qui presse haut, qui joue avec beaucoup d'espace dans le dos, qui joue bien au foot. On a beaucoup progressé mais on n'est pas encore là où on veut aller.» La faute à ces maudites dix dernières minutes, qui condamnent l'OL à occuper une indigne 9e place au classement en L1 malgré un parcours sans-faute en Ligue Europa (3 victoires). Un problème surtout mental, à régler au plus vite…
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