Les feux ne sont pas au vert à Saint-Étienne. Non, ils sont plutôt au rouge. Amarante, bordeaux, cerise, fraise, grenat voire cramoisi, choisissez la nuance qu'il vous plaît. La vérité, la seule, c'est que le processus de vente, enclenché en avril dernier, n'est pas sur la bonne voie.
La menace de la relégation...
En effet, la formation forézienne est au plus mal sportivement. Bons derniers de Ligue 1 avec aucune victoire en 12 journées, les Verts ne décollent pas et lutteront jusqu'au bout pour le maintien. Une situation inconfortable pour Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, qui prient pour que Wahbi Khazri et sa bande «se mettent les doigts dans le cul» selon l'expression inventée par le meilleur buteur du club cette saison.
Car les co-présidents de l'ASSE ne souhaitent pas brader leur propriété. Il était d'ailleurs question d'une vente comprise entre 60 et 80 millions d'euros ces derniers mois. Un tarif impossible à atteindre aujourd'hui pour les raisons évoquées ci-dessus. Pire encore, les éventuels repreneurs ne se gênent pas (et ne se gêneront pas) à proposer le minimum afin de faire craquer leurs interlocuteurs.
Une offre de... 18 M€
Preuve en est, France Bleu évoque une récente offre effectuée par un homme d'affaires dont l'identité n'a pas été précisée. Celle-ci est estimée à hauteur de... 18 millions d'euros. Un chèque ridicule au regard des attentes des patrons de Saint-Étienne. Mais avec le spectre de la relégation, ces derniers ne sont plus vraiment en position de force pour exiger un effort financier des investisseurs intéressés. A moins d'une remontée fantastique au classement...
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