«Chaque joueur est libre de s'exprimer, de donner son ressenti et son avis par rapport à sa propre situation. Le plus important pour moi, ce sont les discussions directes avec les joueurs. Voilà, et Olivier sait.»
Présent en conférence de presse lundi, le sélectionneur de l'équipe de France Didier Deschamps avait sous-entendu une explication avec Olivier Giroud, plus convoqué chez les Bleus depuis l'Euro l'été dernier.
Giroud a bien discuté avec Deschamps
A l'occasion d'un entretien accordé à la radio RTL ce mardi, l'avant-centre de l'AC Milan a confirmé cette discussion avec le technicien tricolore. «Il y a eu une discussion au téléphone il y a un peu plus d'un mois, il m'a expliqué tout simplement son choix. Je l'ai entendu, ça c'est une chose, c'est entre lui et moi. Après mes déclarations ont été réalisées avec la plus grande sincérité, et l'honnêteté qui est la mienne. J'ai voulu donner un peu mon ressenti», a expliqué l'homme aux 46 buts en 110 sélections.
Sans en dire plus sur cet échange avec Deschamps, l'attaquant de 35 ans semble tout de même désormais prêt à accepter son sort. «C'est toujours particulier l'équipe de France, ce maillot bleu et vous connaissez l'attachement qui est le mien à cette équipe. J'ai 35 ans, j'ai eu la chance de partager avec cette équipe des moments assez incroyables. Aujourd'hui, il faut peut-être laisser la place aux jeunes, à de nouveaux joueurs et le coach fait ses choix. Je suis toujours un international, disponible si le coach fait appel à moi», a tout de même indiqué Giroud.
La priorité au Milan
Un discours qui tranche un peu avec les précédentes déclarations du natif de Chambéry. Relancé par le journaliste à ce sujet, le 2e meilleur buteur des Bleus a précisé son état d'esprit. «Si je suis résigné ? Il faut toujours y croire. Mais il y a des périodes dans une carrière où il y a des priorités, aujourd'hui, ma priorité c'est l'AC Milan, le fait de partager du temps avec ma famille en est une autre. L'équipe de France a toujours été un peu le fil rouge de ma carrière, une cerise sur le gâteau. Je le prends un peu comme ça, avec beaucoup de recul. Ce n'est que du bonus, ce n'est pas une obsession», a-t-il terminé. Une manière de tourner la page ?
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