Jamais Karim Benzema n'a été aussi fort. A presque 34 ans, l'attaquant du Real Madrid est au sommet de son art. Un niveau si élevé que Didier Deschamps a décidé de lui donner une seconde chance en équipe de France après plus de cinq années d'exclusion suite à l'affaire de la sextape de Mathieu Valbuena. Et visiblement, cette triste parenthèse est bel et bien derrière le capitaine de la Maison Blanche.
Le Graët rassure Benzema
En effet, le numéro 19 des Bleus n'a aucune inquiétude à avoir concernant sa place dans le groupe tricolore. Alors que jugement final dans cette affaire sera rendu le 24 novembre, cinq jours avant la cérémonie du Ballon d'Or, l'ancien joueur de l'Olympique Lyonnais a été rassuré par Noël Le Graët. Même en cas de condamnation – le parquet a requis 10 mois de prison avec sursis et 75 000 euros d'amende -, Benzema sera intouchable.
«Le sélectionneur restera toujours responsable de sa sélection, et Benzema ne sera pas exclu par rapport à une éventuelle sanction judiciaire. Même s'il écope d'une peine de prison avec sursis, il lui reste la possibilité de faire appel d'une condamnation. Donc sa convocation, ou pas, dans les mois prochains ne sera pas liée à ce jugement» , a indiqué le dirigeant breton dans un entretien accordé au quotidien régional Le Parisien.
Deschamps ne peut pas faire machine arrière
Une décision finalement peu surprenante de la part des dirigeants tricolores. En rappelant Benzema, le sélectionneur français était conscient qu'une telle chose pouvait arriver dans les mois qui ont suivi sa volte-face. A un an de la Coupe du monde au Qatar et après avoir refait du Merengue une pièce maîtresse de son dispositif, Deschamps ne prendra pas le risque de se mettre un peu plus en difficulté alors que son avenir à la tête des Bleus reste toujours incertain.
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