C'est un véritable coup de tonnerre dans le monde du football. Mercredi, on apprenait que la joueuse du Paris Saint-Germain Aminata Diallo avait été placée en garde à vue suite à l'agression de sa coéquipière Kheira Hamraoui (lire ici). L'affaire a évidemment fait beaucoup de bruit en France ces dernières heures.
La présomption d'innocence zappée par certains médias étrangers
En Europe, la presse étrangère suit aussi cette affaire de près. En Espagne notamment, où les deux joueuses évoluaient encore la saison dernière sous les couleurs du FC Barcelone et de l'Atletico Madrid. «Une joueuse du PSG arrêtée pour une grave agression contre l'ancienne Barcelonaise Hamraoui» , relaie le quotidien catalan Mundo Deportivo. A Madrid, AS est plus affirmatif : «Un scandale jamais vu se produit au PSG : une joueuse engage des malfrats pour blesser une partenaire.»
En Angleterre, le très sérieux Times ne s'embarrasse pas non plus avec la présomption d'innocence. «Une joueuse du PSG a participé à l'attaque d'une rivale pour lui voler sa place dans l'équipe» , résume le quotidien britannique. Même ton chez le Daily Mail : «Une star du PSG et de l'équipe de France arrêtée après avoir payé deux hommes pour attaquer une coéquipière à la barre de fer afin qu'elle puisse prendre sa place dans l'équipe.»
L'Allemagne s'interroge, l'Italie ironise
Dans le reste de l'Europe, tous les médias ne sont pas aussi catégoriques. «Une attaque orchestrée contre une coéquipière ? Une star du PSG en garde à vue» , écrit par exemple le journal allemand Sport Bild. Au Portugal, A Bola aussi reste prudent : «Une joueuse arrêtée parce qu'elle est soupçonnée d'avoir planifié une attaque à la barre de fer contre sa coéquipière.»
«Et dire que tout a commencé par un dîner d'équipe» , écrit avec une pointe d'ironie La Gazzetta dello Sport. Le quotidien italien met en avant la piste d'une rivalité sportive, «c'est peut-être pour cette raison que la milieu de terrain Aminata Diallo est soupçonnée d'avoir organisé l'agression de coéquipière et rivale» , s'interroge le journal au papier rose.
L'affaire traverse l'Atlantique
L'affaire dépasse les frontières de l'Europe. Aux États-Unis, le New York Times y consacre un article : «Des hommes masqués ont attaqué une joueuse de football. Sa coéquipière a été arrêtée.» Le journal américain fait un parallèle avec l'affaire Nancy Kerrigan. La patineuse avait été frappée dans les jambes avec une matraque télescopique par un homme payé par le compagnon de sa rivale, Tonya Harding, lors des championnats des États-Unis, qualificatifs pour les JO de 1994.
Au Brésil, l'affaire est aussi évoquée. «La joueuse soupçonnée d'avoir fomenté une embuscade contre une de ses coéquipières au PSG avait perdu du terrain dans l'équipe» , relate O'Globo. Cette histoire aux allures rocambolesques n'a sans doute pas fini de faire couler beaucoup d'encre.
Et vous, quel est votre sentiment devant cette affaire ? N'hésitez pas à réagir et à débattre dans la zone «Ajouter un commentaire» …