Les «nouveaux riches» du football font toujours autant parler. Depuis plusieurs années, le Paris Saint-Germain et Manchester City, respectivement dirigés par le Qatar et les Émirats arabes unis, sont critiqués en raison d'une puissance financière très importante.
Et ce vendredi, à l'occasion d'un podcast consacré à sa vie, le président d'honneur du Bayern Munich Uli Hoeness s'est totalement lâché en livrant ses vérités sur ces deux clubs.
Hoeness fustige «l'argent de merde»
Particulièrement remonté contre le modèle du PSG et de City, le dirigeant allemand n'a pas mâché ses mots et s'est même félicité des échecs connus par les deux formations en Ligue des Champions. «Jusqu'à maintenant, ces deux clubs n'ont rien gagné du tout. Rien du tout ! Rien du tout ! Ni l'un ni l'autre n'ont le moindre titre de Ligue des Champions. Ils perdront encore contre nous. Pas toujours, mais de temps en temps. Et ça doit être notre but. Et lorsque nous gagnons contre eux, ça me réjouit fortement», a-t-il assuré.
A 69 ans, l'homme d'affaires ne supporte pas le modèle de gestion des Parisiens et des Citizens, qui disposent de ressources financières quasiment illimitées. «C'est ça qui me stimule, leur montrer : 'Votre argent de merde, ça ne suffit pas !' Ce qui se passe actuellement à Paris, c'est de la planification à un an. (...) Ce n'est pas mon univers. Moi, je vois les choses d'un point de vue économique. Je ne place pas toute ma mise d'un seul coup, juste pour qu'on vienne me féliciter pendant un an ou deux ans et après moi le déluge. Quand on prend des décisions, il faut faire en sorte d'avoir de la sécurité encore dans trois, quatre ans, que tout ne s'effondre pas d'un coup», a analysé Hoeness.
Al-Khelaïfi cartonné !
Loin d'être tendre avec le PSG, Hoeness n'a également pas épargné personnellement le président parisien Nasser Al-Khelaïfi. Comparé au Qatari, le natif d'Ulm a répondu très sèchement. «Nasser Al Khelaïfi est-il le nouvel Uli Hoeness ? Non, je ne crois pas, je ne sais pas s'il aime le football. La différence entre lui et moi ? J'ai travaillé dur pour gagner mon argent, et lui l'a reçu en cadeau. On le met à sa disposition et il n'a pas besoin de travailler pour ça. Quand il veut un joueur, il va trouver son émir», a fustigé l'Allemand. Si le boss de la Liga Javier Tebas risque de valider une telle sortie, les directions du PSG et de City ne devraient pas apprécier…
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