Riyad Mahrez, Ismaël Bennacer, Islam Slimani, Aïssa Mandi… Si l'invincible Algérie, sacrée à la CAN 2019 et qui reste sur 33 matchs consécutifs sans défaite, s'appuie sur plusieurs noms familiers pour les fans de foot en France et en Europe, deux de ses tauliers restent en revanche nettement moins connus.
D'abord Baghdad Bounedjah, buteur attitré d'Al Sadd au Qatar depuis 2015, mais aussi l'ailier Youcef Belaïli, considéré par beaucoup de suiveurs des Fennecs comme l'atout numéro un de la sélection, devant Mahrez en personne.
Un soldat de Belmadi
Depuis son grand retour en sélection fin 2018 sous l'impulsion de Djamel Belmadi, le natif d'Oran n'a jamais déçu : redoutable dribbleur, joueur de combat, mais surtout passeur hors pair à l'excellente vision du jeu, il s'est imposé comme l'un des meilleurs joueurs à la CAN 2019. Depuis, l'Algérien a continué à briller lors des éliminatoires de la CAN 2021 et de la Coupe du monde 2022 avec notamment un bilan d'un but et 13 passes décisives en 11 matchs en sélection A sur l'année 2021. Ces derniers jours, la Coupe Arabe, disputée avec la sélection A', lui a permis de se mettre de nouveau en valeur avec notamment un but inscrit du milieu de terrain en quart de finale contre le Maroc (2-2, 5-3 tab). Au meilleur des moments, le Fennec se retrouve en plus libre de tout contrat !
Le MHSC sur les rangs
Jeudi, son club du Qatar SC a en effet annoncé la résiliation de son bail à la surprise générale. Selon le site DZfoot, un problème de paiement de salaire se trouverait à l'origine de cette décision, qui représente une aubaine pour les courtisans de l'ailier. D'après le site Foot Mercato, on retrouve parmi eux plusieurs clubs de Ligue 1 dont l'AS Saint-Etienne et une formation du sud de la France, venues aux renseignements, mais surtout Montpellier qui se montrerait le plus insistant dans ce dossier. «Si on observe Belaïli ? On observe beaucoup de noms (sourire). Nos listes sont longues et larges. (...) On peut être vite déstabilisés, donc si on pouvait avoir un apport supplémentaire pourquoi pas», a admis l'entraîneur héraultais Olivier Dall'Oglio ce vendredi en conférence de presse.
L'échec à Angers
A 29 ans, Belaïli, qui rêve de Liga mais ne ferme pas la porte à la Ligue 1, tient certainement l'une des dernières occasions de se faire un nom en Europe. Malgré son immense talent, le Fennec a jusqu'à présent connu un parcours tortueux. La faute principalement à un test antidopage positif (cocaïne) en 2015 qui l'a fauché en plein élan avec l'USM Alger et valu une suspension de deux ans. Cela n'empêchera pas Angers de lui tendre la main à la fin de sa punition mais l'expérience en Anjou, sa seule en Europe, tournera court et s'achèvera en janvier 2018 après seulement 4 mois et 44 minutes jouées en Coupe de la Ligue. Entre choix financiers et réticences des clubs intéressés à débourser les 3 millions d'euros réclamés par l'Espérance Tunis, Belaïli a manqué un nouveau rendez-vous avec l'Europe après le sacre à la CAN. Cette fois, le champion d'Afrique a toutes les cartes en main…
VIDEO : le but exceptionnel de Belaili contre le Maroc
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