Monaco a bien terminé l'année 2021. Malgré un départ poussif, le club princier pourrait s'offrir une seconde partie de saison excitante. Une qualification directe pour les 8es de la Ligue Europa, une 6e place, à seulement quatre points de Nice, 2e de Ligue 1, le bilan à la mi-saison est plutôt positif. Et pourtant, Niko Kovac peut se faire du souci.
Deux problèmes : le jeu et les jeunes
En effet, les prestations poussives de la formation sudiste ne plaisent pas vraiment aux décideurs. Dmitry Rybolovlev, plus spécifiquement. Après une première saison intéressante, ponctuée par une belle 3e place et un jeu direct qui a fait de sérieux dégâts dans les défenses adverses, la production globale ces derniers mois est bien moins reluisante. Un véritable problème pour le propriétaire de l'ASM, qui espérait un style bien plus ambitieux, affirme L'Equipe.
L'investisseur russe s'inquiète notamment du manque de progression chez les jeunes. Les recrues Alexander Nübel, Isaac Jakobs, Jean Lucas et Myron Boadu n'ont pas montré grand-chose. Chez les autres joueurs prometteurs, Aurélien Tchouaméni, Youssouf Fofana et Benoît Badiashile alternent le bon et le moins bons ces derniers mois. Seul Sofiane Diop semble être sur une courbe ascendante et sur la bonne voie.
Kovac va devoir convaincre
Plus inquiétant encore, les relations entre les joueurs et le coach. L'Equipe effectue un parallèle entre la situation du technicien croate au Bayern et à Monaco. Après une première année séduisante, ses méthodes ont fini par lasser les cadres. Certains «regrettent en privé son management uniforme, presque militaire et certaines consignes tactiques jugées brouillonnes» , précise le média sportif, affirmant «que Kovac a perdu une large partie de son vestiaire» .
Pour autant, Kovac n'est pas en danger dans l'immédiat. Après s'être précipité à renvoyer Leonardo Jardim et Thierry Henry en cours de saison, le board monégasque va se montrer plus pragmatique et laisser à son entraîneur l'opportunité de régler la mire. Les prochaines semaines seront cruciales pour l'homme de 50 ans, qui va devoir actionner les bons leviers pour rassurer sa hiérarchie sur sa capacité à manager cette équipe.
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