«Si Blanc peut devenir un jour coach de l'OL ? Oui, j'y pense. (...) Peter Bosz, c'est costaud. Mais il n'y a pas les résultats à la hauteur. On a dit 'on continue' jusqu'à fin février pour voir ce que cela donne mais dans mon esprit, on ne va pas se mettre en danger. On ne sera pas idiots.»
Ce n'est pas une menace mais ça s'en rapproche tout de même. Trois semaines après avoir annoncé que Peter Bosz resterait entraîneur de l'Olympique Lyonnais au moins jusqu'à fin février, le président Jean-Michel Aulas a ouvert la porte à une arrivée de Laurent Blanc dans une interview accordée jeudi à Europe 1. Des propos qui ne risquent pas de rassurer son coach.
Bosz lucide sur sa situation
Néanmoins, Bosz n'avait pas besoin d'un rappel présidentiel pour prendre conscience que les résultats de son équipe, actuelle 11e de Ligue 1, ne sont pas à la hauteur des attentes. Dans un entretien accordé au Progrès, le coach lyonnais a reconnu que, dans une telle situation, d'autres techniciens auraient déjà perdu leur poste.
«Normalement, j'aurais été viré par rapport aux résultats, en étant 13e (avant OL-PSG, le 9 janvier, ndlr) dans un club qui veut jouer pour la Ligue des Champions, honnêtement, a reconnu le Batave. Mais je pense aussi qu'il faut voir ce qui s'est passé sur ces 5 mois, et moi j'aimerais rester plus longtemps. J'apprécie la confiance des dirigeants et je suis très bien dans ce club. Mais je sais que je dois gagner des matchs.»
P. Bosz - «il y a eu beaucoup de choses»
Malgré un contexte difficile au cours des derniers mois, le coach des Gones ne se cherche pas d'excuses. «La place que nous aurons en fin de saison, dans tous les cas, on la méritera. On a déjà trouvé les cartons rouges, les incidents, le départ de Juni, les dix matchs de suspension du président, l'arbitre du match contre Marseille qui n'a pas dit la vérité, ça fait beaucoup de choses. Mais, ça fait 43 ans que je suis dans le football, il y a eu beaucoup de choses, mais on n'a pas d'excuses à trouver» , a assumé le technicien.
Lyon reste sur six matchs sans victoire (5 nuls et une défaite) et se prépare à affronter Troyes puis Saint-Etienne en championnat d'ici la fin du mois. Après la dernière sortie de «JMA» , on est en droit de se demander si un faux pas au cours de ces deux rencontres ne poussera pas le boss de l'OL à prendre sa décision avant l'ultimatum fixé fin février.
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