Comme évoqué mardi soir, Kylian Mbappé (23 ans) a refusé hier de participer aux opérations marketing avec des sponsors de l'équipe de France. Une décision qui a beaucoup fait parler au cours des dernières heures. Et que l'attaquant français du Paris Saint-Germain a expliqué dans un communiqué transmis par ses représentants à l'AFP.
Selon ce communiqué, l'absence du Parisien «n'est en rien une rébellion» . Il conteste la convention relative à la cession du droit collectif à l'image que chaque international signe au moment de sa première sélection. En échange, les Bleus reçoivent 25 000 euros par match disputé.
Mbappé veut «faire bouger les lignes»
Signée en 2017 par Mbappé, lors de ses débuts avec la sélection, «cette convention n'a jamais été renégociée depuis et est réputée valable pour chaque joueur jusqu'à la fin de sa carrière en équipe de France» , explique ses représentants, rappelant avoir échangé avec la FFF «à plusieurs reprises, depuis plus de trois ans» à ce sujet.
Mbappé et son entourage sont persuadés que «les conditions de cette convention ne permettent plus de développer l'image du football dans le respect des valeurs que peut porter l'institution, mais aussi de celles propres à chaque joueur de l'équipe» . Ainsi, son refus «n'avait d'autre objectif que de réaffirmer ses attentes et faire bouger les lignes» , poursuit le communiqué.
Mbappé a versé ses primes à des associations
Les représentants de l'ancien Monégasque précisent qu'il «a souhaité donner ses primes à des associations caritatives» depuis ses débuts chez les Bleus. «Cet épisode ne remet en rien en cause l'implication de Kylian Mbappé, son attachement à l'équipe de France, et doit servir au dialogue nécessaire autour de ces sujets» , conclut le communiqué.
Cela tombe bien, le président de la FFF Noël Le Graët a justement prévu de «rencontrer rapidement» la star du PSG. «On va voir point par point ce qui pose problème. On souhaite améliorer les choses et que les gens soient contents, sponsors et joueurs. (…) J'ai confiance en lui. C'est un garçon brillant. Je n'en fais pas une affaire d'État» , a confié le patron du football français à L'Equipe. Place au dialogue.
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