le 26/03/2022 à 19h12

Real : l'agent de Bale remet une pièce dans la machine

Bale, un fantôme à Madrid.
Double buteur contre l'Autriche (2-1), jeudi, Gareth Bale a montré qu'il restait un sacré joueur. Après cette belle performance de l'ailier gallois, son agent, Jonathan Barnett, a de nouveau fustigé le comportement du Real Madrid depuis de nombreuses années.

Gareth Bale (32 ans) est un joueur de classe mondiale. Aucun fan de football sérieux ne peut contester cette réalité implacable. Contre l'Autriche (2-1), jeudi, l'ailier a une nouvelle fois montré toute l'étendue de son talent en permettant au Pays de Galles de se hisser en finale des barrages de la Coupe du monde face à l'Écosse ou l'Ukraine grâce à un superbe doublé, dont un coup franc monumental de 25 mètres. Une performance XXL qui a délié certaines langues.

L'agent de Bale pique le Real

Sans surprise, Jonathan Barnett est sorti de sa réserve pour mettre en avant les qualités indéniables de son client. L'agent britannique en a profité pour fustiger le comportement des dirigeants du Real Madrid, où l'ancien joueur de Tottenham n'a disputé que 270 minutes depuis le coup d'envoi de l'exercice.

«C'est incroyable qu'ils ne l'aient pas fait jouer plus, car il peut encore faire des choses, comme tout le monde l'a vu jeudi soir. S'ils l'avaient intégré dans l'équipe et impliqué, ils auraient eu un grand joueur, mais nous allons vivre avec ça et continuer» , a lâché le businessman pour The Daily Telegraph.

L'affaire du drapeau, le début de la fin

En fin de contrat en juin prochain, Bale ne devrait logiquement pas poursuivre son aventure à Madrid, débutée à l'été 2013. Celle-ci a pris un très mauvais virage après un match des Dragons contre la Hongrie, en novembre 2019, lorsque Bale a fêté la qualification pour l'Euro avec un drapeau où figurait la fameuse phrase «Pays de Galles, golf, Madrid... Dans cet ordre» .

Avant cet épisode qui a marqué une cassure avec les supporters, Bale avait pourtant remonté la pente suite au départ de Zinedine Zidane, à l'été 2018, en redevenant un cadre lors du court passage de Julen Lopetegui. Mais entre ses blessures et son refus de faire les efforts, le Madrilène a fini par lasser tout le monde, au point de faire oublier qu'il a été un des grands artisans des victoires en C1 en 2014 et 2018.

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Par Youcef Touaitia, le 26/03/2022 à 19h12
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