Alvaro Gonzalez (32 ans) est un amoureux de l'Olympique de Marseille. Même s'il a parfois tendance à surjouer, le défenseur central n'a jamais caché son attachement viscéral au club et à ses supporters.
Mais en tant que footballeur professionnel, le terrain reste le plus important. Et le terrain, l'Espagnol ne l'a plus foulé depuis trop longtemps. Depuis le 17 février contre Qarabag (3-1), sa seule titularisation en 2022. Une situation difficile qui a fini par le pousser à bout.
C'est fini avec Sampaoli
Selon L'Equipe, l'ancien joueur de Villarreal, frustré par son traitement, est rentré en Espagne depuis dix jours avec l'accord de ses dirigeants. Cadre sous les ordres d'André Villas-Boas, Alvaro, apparu à seulement six reprises en Ligue 1 cette saison, n'est plus qu'une roue de secours pour Jorge Sampaoli, avec lequel les relations sont exécrables.
Alors qu'il aurait pu rejoindre Bordeaux lors du dernier mercato hivernal, l'Ibère, sous contrat jusqu'en juin 2024, pensait retrouver grâce aux yeux de son entraîneur. En vain. Sa sortie, le mois dernier, déplorant son traitement, a un peu plus creusé le fossé entre lui et le manager argentin, mais aussi avec sa direction, qui n'a pas vraiment apprécié ses plaintes en public.
Pas de retour malgré la blessure de Balerdi
Avec le forfait jusqu'à la fin de la saison de Leonardo Balerdi, opéré d'une épaule, Alvaro a pourtant une chance de réintégrer la rotation. Mais le divorce est consenti est le joueur ne devrait pas porter la tunique une 74e fois, lui qui se cherche une porte de sortie afin de signer un dernier gros contrat, en Europe ou ailleurs.
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