Un peu plus de dix années après son arrivée au Paris Saint-Germain, QSI se retrouve à un tournant de son projet. Cohérent et très efficace à ses débuts, celui-ci a pris du plomb dans l'aile ces dernières années malgré une finale de Ligue des Champions atteinte en 2020. Comportement des stars, recrutements, style de jeu, de nombreux sujets irritent une partie des supporters. D'autres sont bien plus complaisants, à l'image d'Alain Cayzac.
Une évolution quasiment parfaite pour Cayzac
Ancien président du vice-champion de France (2006-2008), le publicitaire reste un fervent défenseur des dirigeants actuels. «Je vais peut-être vous surprendre, mais je suis hyper positif. De mon temps on jouait la Coupe de la Ligue et maintenant la Coupe d'Europe. Ça n'a plus rien à voir et c'est grâce aux Qataris. Ce n'est pas qu'on avait mal travaillé avant, il y a eu des fondateurs comme Borelli et Hechter. Mais les moyens et l'intelligence avec lesquels ce club s'est constitué en dix ans, pour moi, c'est merveilleux» , a fait savoir l'homme d'affaires dans un entretien accordé à Europe 1.
«On est devenu maintenant une franchise mondiale alors qu'on était un bon club. On est un jeune club, 50 ans d'histoire, ce n'est rien et dix ans avec les Qataris, ce n'est pas grand-chose. Bien sûr qu'il y a beaucoup de progrès à faire, il y a des choses à améliorer, mais j'ai eu une réunion hier au PSG sur le déménagement à Poissy. Un espace de 74 hectares pour la formation et pour le médical, pour les joueurs pros, ce sera fantastique» , a poursuivi le natif d'Évreux, heureux de l'évolution du club.
Cayzac ne comprend pas les supporters
Du coup, le principal intéressé n'est pas forcément d'accord avec la colère de certains fans depuis plusieurs semaines, qui n'ont pas hésité à afficher leur mécontentement en sifflant notamment Lionel Messi et Neymar en plus d'avoir piqué la direction. «Moi, je ne comprends pas qu'il y ait un fossé. Je ne comprends jamais qu'on se fâche. On est dans la famille. Moi, c'est maintenant que j'ai le plus envie de soutenir le PSG» , a affirmé l'homme de 80 ans.
«Et le soir de la défaite du Real, j'ai envoyé des messages à Nasser, à Leonardo, à Jean-Claude Blanc. Aujourd'hui, je suis avec eux quoiqu'il arrive. Et quand j'étais président, je dois reconnaître que les supporters étaient un peu comme moi. On n'a pas eu que des résultats très positifs à l'époque, puisqu'on a frôlé aussi la descente. Et quand je faisais appel à l'union sacrée, les supporters venaient à 45 000 contre Nantes, contre Auxerre» , a rappelé Cayzac. Un autre contexte, une autre époque.
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