le 26/04/2022 à 12h46

Ligue 1 : style de jeu, ambitions, mercato... Ce qui attend Toulouse après sa montée

Le coach Montanier et le président Comolli fêtent la montée en L1
Vainqueur contre Niort (2-0) lundi soir, Toulouse a officiellement validé sa montée en Ligue 1. Pour son entraîneur Philippe Montanier, «le plus dur commence» .

L'attente est terminée. Deux ans après sa relégation en Ligue 2, Toulouse va retrouver l'élite la saison prochaine. Le TFC a officiellement validé sa montée lundi en s'imposant face à Niort (2-0). A trois journées de la fin, ce 22e succès de la saison permet au leader toulousain de compter 11 points d'avance sur l'AJ Auxerre, troisième. Et de s'assurer une place parmi les deux premiers du championnat.

Pour Philippe Montanier, l'émotion était grande après le coup de sifflet final dans un Stadium survolté. «Je mets cette montée dans les meilleurs moments de ma carrière, parce qu'au-delà de la réussite, il y a aussi une aventure humaine avec des joueurs, un staff et une direction avec lesquels il y a toujours eu une unité» , a déclaré le technicien de 57 ans.

Un TFC séduisant et ambitieux

L'ancien coach de Rennes et de Lens a réussi son pari : faire remonter les Violets tout en pratiquant un jeu séduisant. Après 35 journées, Toulouse a inscrit la bagatelle de 80 buts (!) et devance très nettement Auxerre, deuxième meilleure attaque de L2 avec 56 buts marqués. Un visage offensif qu'il tentera très certainement de conserver en Ligue 1, à l'image des Lensois de Franck Haise, pour viser le «Top 6-8» évoqué par le président Damien Comolli lors de sa prise de fonction.

«Cela sera une autre affaire. Le plus dur commence, la Ligue 1 c'est autre chose, a prévenu Montanier. On savoure, on est heureux, mais on sait les difficultés qui nous attendent. Mais ce sont des difficultés qu'on a souhaitées et qu'on est content d'aborder.» S'il prend le temps de savourer la montée, l'entraîneur des Pitchounes est conscient que le plus dur reste à venir. Et ce dès cet été.

Quel mercato cet été ?

Le TFC devra recruter intelligemment pour s'adapter à la L1 : un défenseur central, un latéral gauche et un milieu sont recherchés. Il devra aussi conserver ses meilleurs éléments. Le milieu Branco van den Boomen (12 buts et 21 passes décisives en L2 cette saison), symbole de cette équipe séduisante, et l'attaquant Rhys Healey (20 buts et 4 passes décisives en L2 cette saison), meilleur buteur du championnat, risquent d'attirer les convoitises.

Les dirigeants toulousains voudront aussi conserver des recrues qui ont répondu aux attentes, comme les défenseurs danois Rasmus Nicolaisen et Mikkel Desler, le milieu australien Denis Genreau, l'ailier brésilien Rafael Ratao et l'avant-centre japonais Ado Onaiwu. Ils chercheront également à verrouiller les jeunes issus du centre de formation qui ont activement participé à la montée, tels que les défenseurs Anthony Rouault et Bafodé Diakité ainsi que l'ailier Nathan N'Goumou.

Le titre lors de la prochaine journée ?

En ce qui concerne le futur immédiat, Toulouse doit désormais décrocher le titre de champion pour boucler idéalement sa saison. Ce qui pourrait être fait rapidement puisque le TFC possède 8 points d'avance sur son dauphin, l'AC Ajaccio, à trois matchs de la fin. Les scènes de liesse observées lundi soir à Toulouse pourraient se répéter dans une semaine après la rencontre à Rodez.

«Il y a un renouveau dans le peuple violet, qui se retrouve dans cette équipe. On a démarré avec 5 000 spectateurs contre Ajaccio, on finit avec des audiences et une ferveur incroyables. On voit des familles, des jeunes filles... de tout. Et ça, c'est le plus grand bonheur pour nous tous» , savoure Montanier. Un vent nouveau souffle sur la ville rose.

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Par Romain Rigaux, le 26/04/2022 à 12h46
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