La pilule passe mal. Dans une interview à Presse Océan, le président du FC Nantes Waldemar Kita s'est exprimé avec amertume sur le futur départ de Randal Kolo Muani. En fin de contrat en juin, l'attaquant de 23 ans a choisi de partir libre au terme de la saison pour poursuivre sa carrière en Allemagne sous les couleurs de l'Eintracht Francfort, qui a officialisé son arrivée au début du mois de mars.
Deux mois plus tard, le patron des Canaris n'a toujours pas digéré la gestion de ce dossier. «Je me suis impliqué avec son père, idem pour Antoine (Kombouaré, l'entraîneur). Je pense qu'ils ont signé avec Francfort depuis deux ans. On m'a pris un peu pour un con» , a lancé le dirigeant, qui doit faire une croix sur un chèque important pour un joueur évalué à 15 millions d'euros par Transfermarkt.
W. Kita – «il aurait pu aller plus haut»
Très remonté, le patron des Canaris estime que son joueur n'a pas fait le bon choix. «A sa place, je regretterais d'avoir signé si vite. Car il aurait pu aller plus haut» , a-t-il glissé. Avant de revenir sur les négociations : «J'ai proposé au père de prolonger le contrat, d'augmenter le salaire au-delà de 100 000 euros par mois et, en cas de revente, de toucher 50 %. Je ne peux pas faire mieux.» Des efforts qui n'ont pas suffi à convaincre Kolo Muani.
Dans cette affaire, Kita en veut surtout à l'entourage de l'avant-centre. «Je lui souhaite tout le bonheur car c'est un bon gamin, contrairement à son entourage» , a taclé le président nantais. Cette saison, le natif de Bondy a inscrit 13 buts en 37 matchs de Ligue 1, sans un seul penalty, et confirmé son talent. Avant de partir, il aura tout de même l'occasion d'offrir une Coupe de France à son club formateur. Il sera l'un des joueurs très attendus de la finale entre Nantes et Nice, samedi prochain.
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