L'Olympique de Marseille peut-il tout perdre sur cette fin de saison ? Eliminé en demi-finale de la Ligue Europa Conférence par Feyenoord (2-3, 0-0), le club phocéen a été battu sur la pelouse de Rennes (0-2) samedi lors de la 37e journée de Ligue 1.
Avec cette défaite, l'OM, 3e au classement, se retrouve désormais devancé par l'AS Monaco, 2e à égalité mais avec une meilleure différence de buts, et sous la pression de Rennes, 4e à 3 points.
Sampaoli, des choix qui font parler…
Et sur ce grand rendez-vous en Bretagne, Marseille a confirmé ses difficultés de ces dernières semaines. Comme contre Feyenoord au retour (0-0), le Paris Saint-Germain (1-2) ou encore l'Olympique Lyonnais (0-3), les Phocéens ont affiché une vraie friabilité sur le plan défensif et surtout un secteur offensif particulièrement peu inspiré. Et dans ce secteur de jeu, les choix de l'entraîneur marseillais Jorge Sampaoli font justement parler.
Comme souvent cette saison, le technicien argentin avait décidé de jouer sans un véritable attaquant. Mais en l'absence de Dimitri Payet, Amine Harit a obtenu ce rôle de faux numéro 9 et n'a pas été à la hauteur. Sans Bamba Dieng, remplaçant et entré à la 64e minute, et Arkadiusz Milik, resté sur le banc, l'OM a été inoffensif. «C'est très difficile de l'expliquer. On a subi ce match que ce soit au niveau footballistique et émotionnel. Le rendement offensif a été pauvre. On a essayé d'apporter plus de variété en seconde période avec l'entrée de Dieng. En fait, le match a davantage tourné en faveur de Rennes qui a été bien meilleur dans les deux surfaces de réparation», a analysé Sampaoli.
L'Argentin reconnait sa responsabilité
Face à cet échec, l'ancien sélectionneur du Chili a cependant réalisé une remise en question par rapport à ses décisions. «Rennes a été meilleur que nous, c'est tout. Peut-être que moi aussi j'ai une part de responsabilité dans ce qui s'est passé ici. On voulait contrôler le jeu mais l'adversaire ne nous a pas laissé le faire, on a dû modifier nos plans mais à ce stade de la saison on n'avait pas beaucoup de variante. C'est un mal récurrent sur toute la saison. Si on n'arrive pas à marquer, ça crée du désordre dont l'adversaire sait profiter», a-t-il estimé, avant de se projeter sur la réception de Strasbourg samedi prochain.
«Il reste encore un match pour voir si on peut atteindre l'objectif que nous nous sommes fixés. C'est dur, bien sûr, surtout parce qu'on ne dépend plus de nous. Mais il reste un match déterminant chez nous au Vélodrome. Si on gagne, on peut atteindre cet objectif de qualification en Ligue des Champions», a terminé Sampaoli. Pour au moins rester sur le podium, l'OM et l'Argentin n'auront pas le droit à l'erreur.
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