Une fin de saison exceptionnelle, voilà ce que Wissam Ben Yedder a apporté à l'AS Monaco. En bon capitaine et grâce à un retour à son meilleur niveau, l'attaquant français a empilé les buts et autres gestes décisifs pour participer à la remontée de son équipe au classement, jusqu'à la 3e place.
Le club du Rocher disputera donc les barrages pour la prochaine Ligue des Champions. Avec son joueur phare ? Le doute semble permis...
Une réflexion sur son avenir
Car dans les colonnes du journal L'Equipe ce lundi, l'homme aux 25 buts en Ligue 1 sur cet exercice 2021-2022 a évoqué son avenir, sans filtre. Malgré le challenge sportif intéressant proposé par l'ASM, l'international français se pose des questions sur son futur. «Actuellement, je suis à Monaco, qui est un grand club d'Europe. Ça se passe très bien. L'avenir, on verra bien. Forcément, on y réfléchit parce que, comme je vous le disais, je suis toujours dans une volonté de progresser», a reconnu l'ancien Toulousain.
Voilà un dossier majeur à gérer pour les Monégasques sur ce mercato d'été. Un homme pourrait d'ailleurs tenter de jouer un rôle pour convaincre l'ex-Sévillan de rester : l'entraîneur Philippe Clement. Intronisé en janvier dernier, le Belge a totalement conquis Ben Yedder. En lui redonnant du temps de jeu déjà, mais aussi la confiance. Un sentiment ressenti par le Tricolore mais aussi l'ensemble de l'effectif rouge et blanc. «Il est important, c'est quelqu'un qui a tissé un lien humain. Dix matchs avant la fin de saison, il nous a posé la question clairement "c'est quoi le problème ? Qu'est-ce que vous ressentez en fait ?". Il s'est adressé à nous individuellement, ensuite. (…) Il m'a demandé de faire plus. Il voulait que j'entraîne l'équipe vers le haut. Le lendemain, je suis allé le voir pour lui dire : "je vous promets que je vais tout faire"», a expliqué le natif de Sarcelles.
Ben Yedder épargne Kovac
Dans le même temps, le buteur a également évoqué son ancien coach, Niko Kovac. Malgré son déclassement durant les derniers mois sous la direction du Croate, Ben Yedder refuse d'accabler le technicien. «Je sais qu'on attend que je le critique. Kovac a été un bon entraîneur, je n'ai pas de problème avec lui. Il a fait ses choix. Je me suis toujours adapté. (...) Je voulais forcément jouer plus, je n'aimais pas ce rôle de remplaçant. Quand j'entendais 'Ben Yedder, joker de luxe', ça ne me plaisait pas du tout. Mais je ne suis pas quelqu'un qui va à la confrontation, qui va parler aux dirigeants. (…) Je ne l'ai jamais perçu comme quelque chose de personnel avec Kovac», a-t-il terminé. Des propos remplis de sagesse, pour un attaquant au sommet de son art.
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