Pierre Ménès avait rendez-vous ce mercredi au Tribunal judiciaire de Paris, où il était convoqué pour répondre de faits d'agressions sexuelles. Mais il ne s'est jamais présenté.
Et pour cause : «Pierre Ménès est gravement malade, il ne sera pas présent à l'audience», a fait savoir l'un de ses avocats, M. Wassermann, lorsqu'il s'est présenté devant le juge Eric Vivian. Ce dernier a ensuite décidé de repousser l'audience à l'année prochaine, au 8 mars 2023, notamment en raison du peu de temps à disposition pour instruire ces trois affaires.
Ménès récemment dans le coma
Un report qui ne plaît pas du tout aux représentants du polémiste, écarté de Canal+ en mars 2021 pour d'autres affaires d'agressions sexuelles. «Notre client avait besoin que cette affaire soit derrière lui. Les faits ne sont pas si complexes. Nous n'avions pas l'intention de nous éterniser dans des plaidoiries», a déclaré M. Wassermann dans des propos rapportés par L'Équipe. M. Derambarsh, un autre de ses avocats, a fait part de ses inquiétudes concernant la santé de son client.
«Il ne pourra pas aller mieux. Il y a trois semaines, il était dans le coma, a révélé M. Derambarsh dans des propos rapportés par le quotidien sportif. Il pourrait même décéder. Ça va aller de mal en pis. Ce report va porter préjudice à sa santé». «Je vais être clair : ce n'est pas parce que les victimes présumées ne sont pas présentes et qu'il n'y a pas de plainte que nous devons bâcler ce dossier. Il faut vraiment prendre le temps de pouvoir tout anticiper», s'était précédemment justifié le juge.
Aucun lien avec les affaires à Canal+
Pour rappel, les trois affaires dans lesquelles Ménès doit être entendu n'ont pas de lien avec celles pour lesquelles il a quitté C+. Toujours présumé innocent, il devait répondre ce mercredi aux témoignages d'une hôtesse du Parc des Princes, laquelle s'est plainte d'un attouchement, et de deux vendeuses d'un magasin Nike à Paris, qui ont porté plainte pour «agressions sexuelles». La première a vu sa procédure classée sans suite, la seconde a vu le polémiste faire l'objet d'un rappel à la loi, en janvier 2019.
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