Jusqu'à la fin de la saison prochaine, au moins, Hakan Calhanoglu (28 ans) sera considéré comme «le dindon de la farce» dans la capitale de la Lombardie.
Après quatre années au Milan AC, le milieu offensif a choisi de rejoindre librement le champion en titre, l'Inter. Malheureusement pour le Turc, les Nerazzurri ont abandonné leur trône pour le laisser aux Rossoneri. Une réalité difficile à accepter pour le principal intéressé.
L'Inter plus fort que le Milan AC
En effet, le meneur de jeu estime que l'écart entre les deux équipes reste important malgré le sacre des Rouge et Noir. «L'Inter est beaucoup plus fort que Milan. Nous avons perdu un derby à la 75e minute lorsque Perisic, Barella et moi sommes sortis. On menait 1-0, on a perdu 2-1. Inzaghi a également contribué à la défaite dans ce match. Je lui ai aussi dit» , a lâché l'ancien joueur du Bayer Leverkusen pour la chaîne YouTube Trivibu Spor. Une première pique pour son entraîneur et certains de ses partenaires.
Conspué et insulté par les fans du Milan AC, Calhanoglu a expliqué son désamour avec son ex-club. De son avis, il n'a pas vraiment été respecté, en tout cas pas comme depuis son passage à l'ennemi. «J'ai joué pour Milan pendant quatre saisons, mais aucun supporter ne criait mon nom depuis les tribunes, des choses qui arrivent à chaque fois que je m'échauffe avant le match avec l'Inter» , a poursuivi le joueur passé par Hambourg. Avant de sortir la mitrailleuse.
Calhanoglu se paie Ibrahimovic
A l'occasion des festivités, Zlatan Ibrahimovic n'avait pas hésité le piquer suite à son départ libre. La réponse de Calhanoglu ? «C'est un mec qui a 40 ans. Je n'agirais pas comme ça si j'avais cet âge, il n'a pas 18 ans. Il aime être le centre d'attention. Cette année, il n'a pas contribué au Scudetto, il n'a pratiquement pas joué» , a embrayé le natif de Mannheim, qui se garde de rappeler le bilan de 8 buts et 2 passes décisives du Suédois, gravement blessé au genou, en seulement 1007 minutes en Serie A.
Et de finir par une pique un peu plus personnelle. «D'ailleurs, c'est lui qui m'appelle toujours, qui me demande de sortir dîner ou de faire un tour en moto. Il a aussi écrit sur moi dans son livre. Il fallait bien qu'il écrive quelque chose, sinon ça aurait été des pages blanches. Il vaut mieux ne pas s'embêter, honnêtement» , a terminé Calhanoglu. Une sortie qui devrait faire grincer quelques dents du côté de Milan. Ou pas.
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