«Rendez-vous en février/mars pour une nouvelle déroute» , «c'est en Ligue des Champions qu'il faut faire ça» ... A chaque victoire du Paris Saint-Germain, ces discours pullulent, au point de ne plus savourer les bonnes performances domestiques.
Une dévaluation perpétuelle de la Ligue 1, où le club de la capitale, contrairement à d'autres équipes européennes, ne s'est pas toujours baladé. Très souvent de sa faute, d'ailleurs. Mais il faut admettre que depuis deux semaines, le vent a énormément tourné.
Quand les choses sont plus simples...
Christophe Galtier ne le dira pas et a d'ailleurs refusé de l'admettre : il n'a pas demandé à ses joueurs de rester invincibles cette saison en championnat. A-t-il besoin de le dire ou de le faire au vu de leurs récentes prestations ? Pas vraiment. Pour cela, il suffit de rendre les choses simples. Une tactique qui colle aux qualités des joueurs, des joueurs à leur place, une stabilité avec un onze-type qui ne change pas ou très peu et des consignes claires pour faire les efforts, avec ou sans ballon. Rien de plus. Des choses que son prédécesseur n'a jamais réussi à mettre en place, et cela se vérifie un peu plus aujourd'hui.
Après seulement trois journées, le décuple champion de France a déjà fait le trou. Pas du point de vue comptable, puisque l'Olympique Lyonnais, en cas de succès sur Lorient lors de son match en retard, pourrait aussi faire carton plein. Mais surtout dans les esprits. Avec déjà 17 buts marqués, soit autant que Lens, 2e, Marseille, 3e, et Rennes, deuxième meilleure attaque la saison passée, Paris a déjà envoyé un message clair aux autres formations de Ligue 1 : le tarif, c'est minimum 5, pour le moment. Clermont (0-5), Montpellier (5-2) et Lille (1-7) en ont déjà fait l'amère expérience au cours de ce mois d'août.
Galtier gère parfaitement sa barque
Le PSG peut-il poursuivre sur cette lancée ? Il n'y a pas de raisons que cela ne soit pas le cas. Avec des stars au diapason et un banc très solide composé de joueurs qui peuvent prendre le relais sans trop perdre en qualités, l'ogre francilien dispose enfin d'un groupe assez complet pour jouer sur tous les tableaux. Et surtout, d'un coach qui n'a pas peur de dire les choses pour permettre à tout le monde de tirer dans le même sens. Même après une mini-tempête entre deux joueurs qui ont été directement impliqués sur six des sept buts de leur équipe dans le Nord.
«On a eu une semaine parfaite dans le travail, parfaite sur le plan de jeu, parfaite sur l'intensité et sur ce que devait être une équipe, avec le comportement que doit avoir une équipe. Je n'avais aucune appréhension avant le match mais il me tardait de voir si cette semaine parfaite allait donner un match parfait, ç'a été le cas» , a fait remarquer le manager parisien en conférence de presse. Monaco, qui vient d'en prendre quatre contre Lens, croise déjà les doigts pour espérer que ce PSG ne passe pas une nouvelle semaine parfaite avant leurs retrouvailles, dimanche.
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