On attendait Erling Håland et Darwin Nuñez. On a finalement eu droit à Gabriel Jesus (25 ans). Si le Norvégien et l'Uruguayen se montrent efficaces pour leurs premiers pas en Angleterre, respectivement à Manchester City et Liverpool, le Brésilien, lui, marche sur l'eau avec Arsenal.
Gabriel Jesus en mode R9
A un an du terme de son contrat chez les Citizens, le buteur auriverde, comme Raheem Sterling, a choisi de tourner le dos à son premier club sur le Vieux Continent. Une décision motivée par sa sous-utilisation avec Pep Guardiola. Comme la plupart des attaquants qui évoluent sous les ordres du manager catalan, le Sud-Américain n'a jamais pu enchaîner, passant du rôle de titulaire à celui de remplaçant d'une semaine à l'autre. Une instabilité qui a été renforcée avec son replacement ponctuel sur l'aile droite de l'attaque. Un temps de jeu fractionné, pas de poste fixe, le vase a fini par déborder. Et Mikel Arteta, passé dans le staff des Skyblues, a flairé le bon filon.
Avec l'entraîneur basque, Gabriel Jesus est un autre homme. Un joueur nouveau qui affiche un niveau qu'on ne lui connaissait pas forcément. Placé à la pointe de l'attaque, libérée par Alexandre Lacazette, le nouveau numéro 9 des Gunners vend du rêve à ses nouveaux supporters. Crochets, petits ponts, virgules, toute la panoplie du buteur brésilien surdoué y passe, au point d'être comparé à Ronaldo. Le bilan comptable n'est d'ailleurs pas du tout mauvais avec déjà 2 buts et 3 passes décisives au compteur en seulement 3 matchs de Premier League. Du spectacle et des chiffres, Gabriel Jesus a réussi ses présentations en un temps record dans une équipe qui impressionne.
Le Qatar, terre de miracles ?
Alors que le choix de quitter un prétendant aux victoires finales en Premier League et Ligue des Champions aurait pu être discutable, le néo-Londonien a montré que reculer pour mieux sauter n'était pas forcément une mauvaise idée. Dans un club à sa dimension, où il peut pleinement exprimer son talent, il ne serait pas étonnant de voir Gabriel Jesus devenir une référence à son poste dans le football mondial. En tout cas, le Brésil, qui rêve d'un sacre au Qatar, 20 ans après sa cinquième étoile, a de quoi faire avec Neymar, Vinicius Jr et donc Gabriel Jesus. Trois joueurs prêts à réaliser des miracles pour redorer le blason de la Seleçao.
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