L'histoire d'amour entre Arkadiusz Milik (28 ans) et l'Olympique de Marseille a pris fin ce vendredi matin. Dix-huit mois après son arrivée en provenance de Naples, l'attaquant polonais a finalement quitté la Canebière par la petite porte.
Une impression d'inachevé à Marseille
La petite porte, car le buteur passé par le Bayer Leverkusen et l'Ajax n'a jamais vraiment retrouvé son meilleur niveau. Malgré des statistiques loin d'être infâmantes, avec 30 buts inscrits en 55 matchs, le natif de Tychy a surtout donné l'impression d'être un joueur qui brille face aux équipes à la portée de la formation phocéenne pour disparaître quand le niveau se corse.
Assez peu apprécié de Jorge Sampaoli, Milik ne trouvait pas sa place dans le nouveau dispositif d'Igor Tudor. Son talent, indéniable, ne lui suffisait plus pour occuper de manière pérenne la pointe de l'attaque, où il vient d'enchaîner deux matchs particulièrement poussifs. Des signaux clairs qui l'ont poussé à chercher une porte de sortie pour la suite de sa carrière.
Le choix de la sécurité pour Allegri
Une issue de secours rapidement trouvée qui va lui permettre de regagner la Serie A, moins de deux années après son départ, avec le maillot de la Juventus. Souvent cité dans les petits papiers de la Vieille Dame, Milik a fini par la rejoindre sous la forme d'un prêt payant d'un million d'euros avec une option d'achat fixée à 7 millions d'euros.
Un choix de la sécurité pour Massimiliano Allegri, qui a souhaité miser sur un joueur habitué aux défenses italiennes. Lors de sa meilleure saison, en 2018-2019, il a d'ailleurs marqué 17 buts en 35 matchs avec le Napoli. Une arrivée qui marque surtout la fin de la piste menant au buteur du FC Barcelone, Memphis Depay, laissé sur le carreau au bout du mercato.
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