«Il y a peut-être des coachs, dans d'autres clubs de Ligue 1, qui sont en train de vouloir partir parce qu'ils sont jaloux du recrutement qu'on est en train de faire.»
Deux mois plus tard, le directeur du recrutement Bruno Cheyrou a de quoi regretter son tacle adressé à l'Olympique de Marseille et à son ancien entraîneur Jorge Sampaoli.
Ponsot explique le cas Paqueta
La suite du mercato phocéen a été beaucoup plus convaincante, contrairement à celle de l'Olympique Lyonnais dont les choix ont suscité de nombreuses critiques.
Comment une équipe souvent en manque de créativité peut-elle se permettre de vendre Lucas Paqueta ? Le contrat du milieu brésilien n'expirait qu'en 2025, et le président Jean-Michel Aulas adore rappeler que son club est en bonne santé financière. Du coup, les supporters s'interrogent et accusent la direction d'avoir privilégié l'aspect économique. Ce que Vincent Ponsot dément de manière catégorique.
Le problème Aouar
«C'est une hypocrisie le cas Paqueta, a réagi le directeur du football dans L'Equipe. On a anticipé en sachant qu'il souhaitait partir. S'il avait voulu rester, il n'y aurait pas eu de problèmes mais on a essayé de le prolonger en mars-avril, on n'a pas trouvé d'accord. Il y a trouvé son intérêt.» L'OL s'y retrouve aussi grâce aux 43 millions d'euros (hors bonus) négociés avec West Ham. Ce montant aurait pu permettre à Lyon de remplacer son meilleur joueur.
Mais l'échec pour Houssem Aouar a apparemment contrecarré les plans. «On avait aussi prévu que si Moussa (Dembélé) et Tino (Kadewere) partaient, on avait un remplaçant. Et si Aouar et Paqueta partaient, aussi. Moussa et Houssem sont là» , a expliqué Ponsot. Fulham, Nottingham Forest, le Betis Séville, Nice… Le milieu sous contrat jusqu'en 2023 n'a pourtant pas manqué de sollicitations. Le problème, c'est que le Gone et ses supérieurs n'étaient jamais sur la même longueur d'onde.
De la place pour les jeunes
«Il n'a pas trouvé le club adéquat, une fois c'était de son côté, une autre du nôtre mais on a travaillé en bonne intelligence avec lui et ses conseillers» , a tempéré le dirigeant, pas mécontent de ne pas avoir compensé les départs du secteur offensif. Bruno Cheyrou explique au quotidien que ce choix laisse de la place aux jeunes Bradley Barcola et Rayan Cherki, lequel a sûrement reçu des garanties sportives après sa récente prolongation. Enfin, rappelons que le calendrier lyonnais, sans coupe d'Europe, ne nécessite pas forcément un gros effectif.
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